CharlElie

Charlelie

#Photographe
CharlElie est né en 1956 ; il vit et travaille à New-York.
Diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts, CharlElie s'inscrit dans le courant « multiste » des artistes pluridisciplinaires dont il est une des références notoires. « J'ai commencé quand j'avais 15 ans. En France, j'ai fait 80 expos. A 12 ans, dans une exposition de peintres dadaïstes que je visitais avec mon père à Nancy, j'ai eu comme le sentiment ébloui que c'était ça qu'il fallait que je fasse. »
Depuis plus de vingt-cinq ans, CharlElie poursuit une démarche vers ce qu'il définit comme « l'Art Total », attitude globale consistant à trouver des interconnexions entre les formes d'expressions de l'homme que son l'écriture, l'image, la sculpture et la musique. En 1978, pour sa thèse de fin d'étude, il a choisi le thème de « la polymorphie de l'esprit » qu'il explore encore aujourd'hui. À cette occasion, il présente des photos, des textes et des peintures et il auto-produit un premier disque « 12 chansons dans la sciure », qui attire l'attention des professionnels. À peine trois ans plus tard, en 1981, il est le premier artiste français signé par Chris Blackwell sur Island Records, un label Anglo-Américain. Neuf mois plus tard, le succès est au rendez-vous avec l'album « Poèmes rock » enregistré à … New-York. Il a composé 17 bandes originales de films (dont notamment celle de Tchao Pantin), a enregistré 23 albums et fait 1500 concerts à travers le monde.
En 2003, c'est en tant qu'artiste plasticien qu'il est invité à participer à un concours pour l'aménagement de la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles) d'Amiens. Son dossier franchit les étapes de sélection, jusqu'à ce qu'il fasse partie des trois finalistes soumis au jury. Les projets étaient anonymes. Mais une fois que le jury découvrit qu'il s'agissait de CharlElie, il lui a été reproché son statut de chanteur et à aucun moment le jury n'a examiné son projet. « C'était la négation de tout ce que j'avais tenté depuis toujours ». Cet événement est la raison de son départ pour New-York en 2004. CharlElie peut développer là-bas avec liberté sa peinture et son art qu'il considère dans son pays comme trop défini par l'influence de sa notoriété musicienne . « Je suis parti pour me reconstruire, me réinventer ».
CharlElie a exposé ses peintures, sculptures, photos et dessins, en France, en Belgique, en Suisse, aux Etats-Unis.