Résolument optimiste, marquée par une expérience de terrain depuis le début des années 90, Caroline Hayeur explore les questions du corps social : convivialité, partage et différences. Sa quête est celle des lieux et des formes de socialisation — amicale, filiale, communautés plurielles — dans la lignée du documentaire et du portrait humaniste. Elle soude certaines relations en mettant en relief des situations de proximité. Sa pratique est foncièrement ancrée dans le temps présent.
En 1997, RITUEL FESTIF – PORTRAITS DE LA SCÈNE RAVE À MONTRÉAL est le début d’une longue incursion dans le monde de la nuit. Suite à sa présentation lors du Mois de la Photo à Montréal, l'exposition fait le tour du monde du réseau des galeries photo FNAC pendant plus de dix ans. RITUEL FESTIF, TANZ PARTY (2002) puis, AMALGAT* : DANSE, TRADITION ET AUTRES SPIRITUALITÉS (2007) témoignent du corps en mouvement et font l'objet de publications, tournées et sites web. HUMANITAS, une série de portraits documentaires illustrant les émotions fortes de la naissance à la mort, est présentée pour la première fois en 2010 à VU – Centre de diffusion et de production de la photographie (Québec).
Depuis 1994, Caroline Hayeur est membre de l'Agence Stock Photo (Montréal) — collectif de photojournalistes indépendants. L'organisme met en œuvre des projets tels que : STOCK EN HAÏTI : QUINZE ANS au MUPANAH (Port-au-Prince) et à la Maison de la culture Côte-des-Neiges (Montréal) en 2002-2003. En 2012, le collectif célèbre ses 25 ANS D'HISTOIRES sous la direction artistique d'Hayeur où douze photographes exposent pour la rétrospective au Zoom Photo Festival Saguenay – meeting international de photojournalisme puis, à la Maison de la culture du Plateau-Mont-Royal (Montréal). Elle publie ses reportages dans les magazines québécois et collabore avec les médias français Le Monde et L'Express. Sur le web, elle travaille avec l'ONF (Office National du Film) dans le cadre de leur volet interactif.
Caroline Hayeur enseigne le photojournalisme à l'École des médias de la Faculté de communication de l’Université du Québec à Montréal.
Sous le thème « Identités et territoires », la 6e édition des Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie débutera à la mi-juillet et s’étendra cette année jusqu’à la fin septembre. Le travail d’une trentaine d’artistes du Québec et de différents pays sera présenté à travers des expositions et installations photo et vidéo, en plein air et à l’intérieur, sur 21 sites répartis dans 13 municipalités-hôtes du territoire gaspésien.
« Dans le tumulte que nous traversons mondialement, le thème de cette année, “Identités et territoires”, vise à réunir différentes voix et autant d’écritures qui observent ces concepts, y réfléchissent », explique Claude Goulet, directeur général et ...
En parallèle, sur la durée de l’exposition, Caroline Hayeur partage une activité de médiation avec des adolescents d’une école secondaire de l’arrondissement.
Réalisée entre 2011 et 2014, la série ADOLAND prend pour théâtre d’opérations la chambre d’adolescent. Caroline Hayeur a activé un va-et-vient dans le temps au travers de l’adolescence actuelle ou passée vécue par ses trente « modèles ».
Adoland © Caroline Hayeur
Suite à une recherche de terrain à laquelle elle nous a habitués dans ses projets antérieurs, d’un côté, elle fait la rencontre de plusieurs adolescents d’aujourd’hui qui lui ouvrent la porte de leur antre. Lieu de projection de soi, de construction et finale...
Pendant plus de deux ans, Caroline Hayeur a patiemment dressé un inventaire des émotions fortes qui ponctuent la vie, de la naissance à la mort. Dans une approche qu’elle qualifie de post-documentaire, la photographe a colligé un ensemble impressionnant d’images captées dans des situations défiant la banalité du quotidien. Par l’accumulation de représentations figurant la douleur, la joie, la jouissance, la souffrance, l’euphorie ou la transe, Caroline Hayeur sonde la nature humaine et tire un portrait émouvant d’une culture affectionnant ou subissant les expériences extrêmes. Caroline Hayeur vit et travaille à Montréal. Membre du collectif de photographes Agence Stock Photo depuis une quinzaine d&rs...
« Après le repas communautaire du premier soir, un des aînés a simplement dit : maintenant que nous avons mangé, nous allons faire de la musique, danser et chanter car l’humain a besoin de socialiser. Quand la farandole autour du campement a commencé, j’ai su que Amalgat était né. » Cet été, le MAJ présente un projet photographique réalisé par l’artiste Caroline Hayeur. Almalgat, ou « danse » en micmac, explore la quête de convivialité et de spiritualité dans l’espace public avec des images captées lors de fêtes religieuses ou populaires, que l’artiste juxtapose ensuite en de fascinantes mosaïques. De la Mi-Carême à l’&Ic...
Pour son 10e anniversaire, le festival MUTEK présente:
10 ANS DE CRÉATIVITÉ NUMÉRIQUE MUTEK : 3 LIEUX D'EXPOSITION
En collaboration avec la STM, Encadrex, Métromédia et la Société de développement du boulevard Saint-Laurent.
L'exposition des photographes officiels du festival, Caroline Hayeur et Miguel Legault regroupe cent clichés des musiciens locaux et internationaux qui ont fait les beaux jours de la première décennie du festival. Cette rétrospective retrace les meilleurs moments des événements de MUTEK à Montréal, au Chili, à Buenos Aires et en Chine.
3 LIEUX D'EXPOSITION
Du 20 avril au 1er juin, MUTEK_10 s'affiche d’'abord dans le métro, en partena...