Benoît-marie Moriceau
#Photographe
Les installations de Benoît-Marie Moriceau se
développent selon les circonstances d’exposition ou
selon la nature des lieux dans lequel il est amené à
intervenir. A partir d‘un vocabulaire formel élémentaire,
ses interventions génèrent des perturbations ou des
dérèglement perceptifs qui oscillent continuellement
entre l’infime et le spectaculaire. Les différents lieux
qu’il investit peuvent être considérés autant comme
les supports de ses œuvres que comme les œuvres
elles-mêmes. Il entend ainsi prolonger, réinterroger
et actualiser les présupposés de l’art conceptuel
concernant les espaces de l’art et ses modalités
d’apparition.
Le travail de repérage et de documentation qui précède
chacun de ses projets lui permet d’extraire différentes
données contextuelles (spatiales, historiques ou
culturelles). Certaines sont reconduites afin d’amplifier
une situation initiale tout en créant une interférence
d’ordre fictionnelle. Chaque projet offre ainsi de
multiples possibilités de lecture et le rapport au
spectateur constitue un point important de son travail.
Empruntant des stratégies de dissimulation ou de
spectacularisation, les principes de mesure, de lecture
et d’organisation de l’espace qu’il emploie referment
la boucle narrative sur elle-même. L’univers de l’artiste
reste volontairement en équilibre entre différents points
de vue, à la fois utopiques et inquiétants.
Son œuvre relève d’une succession de gestes, de
dérèglements ou de leurres à même de rendre tangible
le rapport entre l’art et le réel, ses zones de frottements
et ses discontinuités.
Depuis 2006, son travail a fait l’objet de plusieurs
expositions personnelles parmi lesquelles Rien de plus
tout du moins au Crédac à Ivry-sur-Seine en 2014 ;
L’hiver te demandera ce que tu as fait l’été à la galerie
Mélanie Rio à Nantes en 2013 ; Scaling Housing Unit
sur la Maison radieuse Le Corbusier à Rezé en 2013 ;
Formwork au Spot du Havre au 2009 et Psycho à 40mcube
à Rennes en 2007. Ses oeuvres ont régulièrement été
présentées dans le cadre d’expositions collectives en
France et à l’étranger dont Fieldwork Marfa au Texas et
Hapax Legomena à Mercer Union à Toronto en 2013 ;
Dynasty au palais de Tokyo et au musée d’Art moderne
de la Ville de Paris – ARC et No Soul For Sale, A Festival
of Independents à la Tate Modern à Londres en 2010.
En 2011, l’artiste a inauguré l’atelier Mosquito Coast
Factory, conçu par l’atelier d’architecture Tolila+gilliland
et dans lequel s
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