Audrey Guerrini est contaminée dès l'âge de 9 ans par le virus de la photographie. Avec le temps, les symptômes s'accentuent : à son parcours d'autodidacte s'ajoutent une Licence en études photographiques à l'Université de Lyon ainsi qu'un CAP obtenu à l'ETPA de Toulouse.
En 2003, la création du Collectif emulsion auquel elle collabore activement, atteste d'une pathologie devenue incurable.
Photographe indépendante depuis 2007, elle travaille régulièrement pour diverses structures.
Les axes majeurs qui se dégagent de son travail photographique, abordent des thématiques sociales, culturelles et inter-générationnelles, particulièrement autour de la transmission et de la mémoire.
Ses voyages successifs en Afrique de l'ouest l'ont conduit depuis 5 années, à mettre son travail photographique au service de la mémoire de musiciens traditionnels et à le présenter sous forme d'un spectacle vivant "Visages de Mémoires". Elle intervient également pour l'association "Le puits à paroles" qui a pour objet de promouvoir les paroles africaines d'hier et d'aujourd'hui.
En parallèle de son travail d'auteur, elle intervient au sein d'une association inter-culturelle pour animer des ateliers destinés à un jeune public (‘‘Portrait de quartier‘‘) ainsi qu'auprès de jeunes adultes en tant qu'animatrice d'un club photographique.
Durant 5 mois, la photographe Audrey Guerrini est partie réaliser une série de portraits de musiciens traditionnels, au Sénégal, Mali, Burkina Faso, Mauritanie et Maroc. S'interrogeant sur la fonction sociale de ces musiciens, sur la richesse de leur tradition, symbole de la culture de l'oralité, afin de rendre compte de la diversité des ethnies et démontrer que le nomadisme a engendré le métissage musical dans cette partie de l'Afrique du nord et de l'ouest. Cette exposition est associée à un spectacle vivant, Visages de Mémoires carnet de voyage à trois voix, qui sera présenté à 10h30. Dans le cadre de la journée d’accueil des étudiants étrangers
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Traces, Exposition photographique, Science et Poésie Ce travail à commencé il y a un an, au Sénégal, sur le site du lac retba (lac rose). Marquée par l’atmosphère qui y régnait, par le poids de cette eau à forte teneur en sel, par son environnement extrême, par les espaces où l’eau s’évapore plus qu’elle ne coule; j’ai commencé à photographier des traces. Les traces de la présence de l’eau, qui se modifient sans cesse, mais aussi de son absence. Depuis, je poursuis ce travail de mémoire en photographiant ce que l’eau laisse sur son passage, des espaces traversés par l’eau, stigmatisés par sa course, son emprunte, et les étendues où ...