est née en 1959 à Nancy, France. Elle vit et travaille à Bruxelles. Diplômée de l'enseignement artistique supérieur du second degré, option photographie, à l'Ecole de Recherche Graphique, à Bruxelles (1981) et licenciée en Archéologie et Histoire de l'Art de l'Université Catholique de Louvain (1986), elle enseigne l'histoire de la photographie depuis 1988 et, depuis 2003, est assistante dans l'atelier de photographie à l'Ecole des Arts d'Ixelles. Elle a exposé ses photographies à de nombreuses reprises depuis 1980. Citons quelques expositions personnelles: en 1998 à la librairie Quartiers Latins, Bruxelles, en 2000 et 2004 au Salon d'Art, Bruxelles, en 2001 à la Galerie Périscope, Liège et en 2002 à la Galerie Esther Woerdehoff, Paris. Ses photographies ont également été montrées en 2006 au Théâtre royal de Namur.
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"Miroirs de l’intime
L’exposition réunit un choix significatif de photographies extraites de 14 expositions monographiques présentées et diffusées par Contretype entre 2004 et 2011 et ayant fait l’objet d’une publication chez divers éditeurs en Communauté française.
Plus qu’une simple compilation, il s’agit dans cette exposition de mettre en lumière les liens entre des auteurs aux pratiques très différentes et d’affirmer (encore et toujours) les spécificités de la photographie d’auteur.
Le titre choisi pour cette exposition est significatif.
Si nous retenons comme définition du mot miroir «une surface servant à réfléch...
«La nature d'Armyde Peignier est à la lisière de la ville: ce sont les espaces verts que les Bruxellois arpentent volontiers le week-end venu et parfois, un peu plus loin, les forêts de sa région natale en Lorraine. A distance des modes, la photographe choisit la cohérence d'un propos exigeant concentration et volonté. Point de sensationnel dans ses images, de choc visuel menacé par l'usure de la redite, mais un rapport nuancé au visible faisant écho à son approche de la vie. L'espace d'Armyde Peignier est un espace vécu, physiquement appréhendé et investi par l'imaginaire. La marche, relayée par l'appareil photographique, lui permet une réappropriation subjective du paysage; elle est un acte de liberté individuelle et de plongée au coeur des choses, ouvrant à un autre regard.
Loin d'être inné, deve...