Tout commence par une guerre, celle qui a déchiré l'Empire français pour rétablir la République. Entre les deux régimes politiques se paye un lourd tribut, celui des combattants disparus. Montauban, comme d'autres communes en France, a vu ses hommes partir à la guerre sans jamais revenir. 20 ans plus tard, la IIIème République établie, la Société des Anciens Combattants de Montauban lance un concours pour la réalisation d'un monument aux morts de la guerre franco-allemande de 1870. Un artisan de l'atelier d'Auguste Rodin y participe, il est Montalbanais et remportera cette commande, il s'appelle Antoine Bourdelle.
Le budget conféré à l'artiste pour la construction de cette sculptu...
Œuvre majeure où confluent la vie et la mort, le désir et l’effroi, le bruit et la fureur, Les Combattants de Bourdelle font l’objet, pour la première fois, d’une exposition conçue sous la forme d’un dialogue entre sculpture et photographie.
Destiné à Montauban, la ville natale de Bourdelle, le Monument aux morts, aux combattants et serviteurs du Tarn-et- Garonne de 1870-1871 rend hommage aux combattants de la guerre franco-prussienne. S’il est marqué par la défaite de Sedan, le monument célèbre aussi l’espoir d’une revanche et la naissance de la Troisième République, née de la chute du Second Empire.
Lorsqu’il remporte le concours en 1895 pour cette commande d’ample...