La pratique d’Amélie Labourdette manie tant le protocole artistique – par la photographie objective allemande – que la subjectivité plastique –influencée par la peinture romantique-. Le medium photographique sert les regards que l’artiste porte sur le monde, elle déploie les possibilités pratiques de cette technique sans enfermer ses productions dans la performance technologique. Amélie Labourdette interroge les valeurs documentaire, fictionnelle et esthétique induites par ses photographies.
Ses créations jouent du trouble entre la réalité du lieu photographié et le réel construit par sa prise de vue. Nous voyons exactement ce qui a été capturé.
« Il est étrange de voir comment la réalité n’est pas tout à fait ce qu’elle figure être... »