Alexandra Avakian, originaire de Manhattan et de Malibu a choisi de passer deux années à Gaza. Elle a été témoin de la violence qui sévit là-bas et l'a elle-même éprouvée.
En Somalie, où la mort peut frapper à tout instant, Alexandra Avakian a été confrontée aux milices meurtrières, armées jusqu'aux dents. Au cours de ses voyages, elle a su capturer la froideur et la folie dans le regard d'un enfant-soldat, l'angoisse des familles déchirées par le terrorisme, la beauté des fêtes et le bonheur quotidien de musulmans du monde entier. Elle a voyagé aux côtés de réfugiés, de diplomates, de guérilleros et de chefs d'État et de gouvernement, dont Yasser Arafat qui lui a laissé libre accès en tant que photographe, même s'il la surnommait Madame le Dictateur. Elle a passé huit semaines avec le Hezbollah et s'est rendue dans des zones où sévissent les régimes les plus répressifs du monde. Le projet « Les Portes de l'âme » couvre une période d'une vingtaine d'années.