Festivals du 12/11/2007 au 04/12/2007 Terminé
Rencontres photographiques de Noisiel Expositions Galerie du COSOM du lundi au samedi de 15h à 19h Exposition Mairie annexe du lundi au samedi de 9h à 11h30 et de 14h à 17h30, fermeture le jeudi après midi Médiathèque de la Ferme du Buisson le mardi de 14h à 18h - mercredi de 10 à 13h et de 14h à 18h - le vendredi de 14h à 19h et le samedi de 10h à 18h
Sous le parrainage du photographe Pierre de Vallombreuse
Exposition Galerie du COSOM
PEUPLES photographies de Pierre de Vallombreuse
Mayas, Dinkas, Papous, Himbas…Autant d'ethnies que Pierre de Vallombreuse photographie depuis 20 ans dans les contrées les plus reculées du monde. Pendant ses reportages photographiques, un constat politique, s'impose à lui : plus de 5 000 peuples (soit 300 millions de personnes) sont menacés de disparition. Conflits identitaires, discriminations, désastres écologiques, génocides, condamnent ces peuples à un statut inacceptable. C'est le patrimoine culturel de l'humanité toute entière qui est en danger. L'urgence est grande. 2O ans de voyage, 20 ans de rencontres avec les peuples autochtones.
Exposition Galerie du COSOM
PYGMÉES l'esprit de la forêt
photographies de Bernard Descamps :
Chasseurs - collecteurs, cette civilisation de l'éphémère représente un des plus beaux exemples d'équilibre écologique que la terre ait connu. Alors que leur mode de vie est resté un des plus primitifs de la planète, les Pygmées ont traversé l'histoire moderne de l'Afrique en échappant aux grands cataclysmes: l'esclavagisme, la colonisation, et jusqu'à présent, l'épidémie du Sida. Aujourd'hui, leur territoire est de plus en plus menacé et l'échange qu'ils entretenaient avec les « Grands Noirs » se modifie en leur défaveur, les conduisant malgré eux, vers un statut de sous prolétariat exploité et méprisé. Perdant leur culture, ils deviennent l'Afrique de l'Afrique, mais sont pourtant les ultimes témoins d'un temps où l'homme savait exploiter la nature sans la détruire
Laurent TANGRE
NICARAGUA : images d'un peuple oublié…
Le Nicaragua a disparu de l'actualité et des préoccupations du monde. Enchaînant de nombreux bouleversements politiques, dictature, révolution sandiniste, déstabilisation orchestrée par les Etats-Unis, politique néolibérale, retour des sandinistes, le pays est exsangue. Ainsi depuis des années, pour le peuple nicaraguayen, la réalité est chaque jour plus difficile et les lendemains qui chantent un rêve lointain. Les images proposées, s'inscrivent comme un devoir de mémoire et dévoilent une réalité qu'il ne faut pas oublier ! Elles présentent le quotidien difficile du peuple nicaraguayen fait de souffrances et de courage mais aussi de luttes et d'espoir.
Julien VOIGT :
Les Amchis.
Autrefois être Amchis, guérisseur et souvent chef de village à la fois, inspirai le respect dans les hauteurs du Ladakh. Aujourd'hui, cette province indienne de l'Etat du Jammus & Cachemire, avec ses sommets habités parmi les plus hauts du monde, abrite, des minorités tibétaines, dont les Amchis, les seuls garants d'une riche tradition médicale vielle de plus de 2500 ans aujourd'hui menacée de sombrer dans l'oubli. Une de ces traditions est la médecine tibétaine, vieille de plusieurs siècles, issue de textes médicaux en langue tibétaine et qui n'est autre qu'un art de guérir, pratiqué par des Amchis, Tashi Wangail est l'un des Amchis les plus populaire du Ladakh, il a lui-même appris l'art de guérir par son père, comme le voulait la tradition. Aujourd'hui âgé, il enseigne cet art à son fils Tserig-Morup, afin qu'il prenne le relais en guérissant des populations qui ne dépendent que de cette médecine locale, dans une zone géographiquement isolée et difficile d'accès. Pendant 1 mois, Tashi Wangail et son fils partent sillonner le désert rocailleux à plus de 4500 mètres d'altitude, pour y récolter cristaux et plantes médicinales qui de 70% des médicaments que nous consommons, entraînant la convoitise des grands laboratoires pharmaceutiques. Très vite les Amchis se révèlent être les meilleurs guides possibles, à pied ou à cheval ils ont sillonné chaque parcelle de ces majestueuses montagnes à la recherche des plantes et cristaux de médecine. Au Ladakh il existe plus de 2500 sorte de plantes médicinales utilisées pour la préparation des médicaments.
Brahim REZZAG
Latcho Drom ( Bonne route )
C'est la chaleur de leur accueil, leur spontanéité, leur envie et leur plaisir de partager qui m'ont ouvert des possibilités que je ne soupçonnais pas : nouvelles rencontres, participation aux cérémonies et fêtes traditionnelles telles que naissances, baptêmes, pèlerinages, déplacements saisonniers : cueillettes, vendanges... Famille où l'enfant occupe une place privilégiée puisqu'il est reconnu comme une personne à part entière, qui a le pouvoir de perpétuer la lignée et qui représente un véritable héritage pour la communauté dans son ensemble. C'est un long voyage qui amène à des relations sincères. Latcho Drom !
Patrick MARTIN
“Sensations Sahéliennes”
La lumière, l'architecture et les paysages, des visages des silence et des rires En Afrique, on voudrait conserver l'essentiel de son temps à la contemplation. Contemplation des Animaux, contemplation des Arbres et même contemplation des pierres. On pourrait dire que celle-ci, lentement, s'opère et se transforme en une sorte d'hypnose. Chaque société reproduit presque automatiquement les lieux où la communication sociale s'effectue.
Dominique DURAND
La traverse de RISOUL
Quelques agriculteurs qui vivent encore d'une exploitation autarcique. Chaque image est une rencontre privilégiée, gagnée par le dialogue et la mise en confiance de ces hommes et femmes. Essayons de nous imprégner de ces visages, de ces mains refaisant les même gestes tous les jours au fil des saisons, vivant à ce rythme lent des montagnes qui leur donne forcément de la sagesse. Refaire un monde de solidarité, d'accueil et de tendresse rude.
Marie-Agnès PÉRIGAULT
Les rythmes mystérieux du Maghreb
Depuis 2002, j'ai effectué de nombreux séjours de travail au sein d'une famille du sud-est marocain aux portes du grand Sahara. J'ai vécu leur quotidien et photographié la vie des femmes puis peu à peu celle des hommes. Les Berbères m'ont touchée par leur authenticité. Leur résistance a permis la préservation de leur culture, véritable richesse se mêlant à une inévitable évolution qui les amène peu à peu à “ la représentation” de cette même culture. A ma manière, j'ai voulu préserver en image leur combat de résistance, pour protéger leurs rites et leur rythme. J'ai pu observer et photographier des touches de vies, leurs rites ( musique, chants, danse, transe ) de manière informelle et plus particulièrement durant les fêtes. Je suis allée également à la rencontre de Gnaoua d'Essaouira où j'ai participé à des lilah au sein de la famille Sudani.
Maud DESIR
Peuples et traditions en Guadeloupe
Cimetière de Morne-à-l'Eau :
Le cimetière de Morne-à-l'Eau est le plus réputé de la guadeloupe. Installées de part et d'autre du morne (colline), ses tombes et ses chapelles sont uniformément décorées de damier noir et blanc ce qui en font sa singularité. A la fête des morts, les tombes sont illuminées d'une multitude de bougies dans une atmosphère de recueillement et d'évocation du temps passé. En arrivant sur la commune de Morne-à-l'Eau, on ne peut manquer ce cimetière visible au loin qui inspire l'originalité et une certaine gaieté artistique qui enlève à la mort toute sa morbidité et sa tristesse pour laisser aux défunts une vie éternelle.
Pêcheurs de point-à-Pitre :
C'est au port de la Darse à Point-à-Pitre, que les pêcheurs vendent leurs poissons fraîchement pêchés dans la nuit directement de leur embarcation, non loin du marché aux fruits et légumes de la Darse. Au cours de mon séjour en guadeloupe, j'ai apprécié les rencontres sur les marchés. On y retrouvait les ambiances typiques, les odeurs, les couleurs et les subtiles négociations de vente de fruits, de légumes, d'épices et de poisson.
Rémy MOULIN
En suspension.
Les achats la-ba se font essentiellement à travers les marchés et ses petits étals de rue et, bien que les supermarchés aient fait leur apparition, les petits commerçants qui ne possèdent pas de magasin vendent leurs produits sur le trottoir. Leur nombre, la proximité avec la population et surtout le graphisme de ces aliments suspendus m'ont séduit.Gain de place et commodité pour le client à qui tout est présenté d'un seul coup d'oeil, cette tradition commerçante est en fait pour moi le reflet d'un Cambodge qui se bat pour vivre et gagner honnêtement son argent, c'est-à-dire aller de l'avant ( on connaît les problèmes de corruption que connaît actuellement le pays ). Plus que l'aspect parfois insolite de ces présentations, c'est surtout la volonté de se relever et d'avancer des cambodgiens que j'ai voulu affirmer.
Le samedi 10 novembre 2007 à partir de 15 heures
une table ronde aura lieu en présence du parrain de cette édition
Pierre de Vallombreuse
et de l'invité d'honneur Bernard Descamps
au Café de la MJC / Maison pour Tous du Luzard 34, Cours des Roches à NoisielRencontres photographiques de Noisiel Expositions Galerie du COSOM du lundi au samedi de 15h à 19h Exposition Mairie annexe du lundi au samedi de 9h à 11h30 et de 14h à 17h30, fermeture le jeudi après midi Médiathèque de la Ferme du Buisson le mardi de 14h à 18h - mercredi de 10 à 13h et de 14h à 18h - le vendredi de 14h à 19h et le samedi de 10h à 18h