Jeudi 17 Mars 2016 11:48:18 par Annabelle Lafeuil dans Festivals

La Fondation Cartier s’associe au cinéma Christine 21 à Paris pour un temps fort consacré à Cali, ville effervescente de Colombie éprise de jeunesse, de salsa et de cinéma dans les années 1970.

Projections, lectures, rencontres, avec notamment Luis Ospina, Sandro Romero Rey, Barbet Schroeder et le souvenir du Groupe de Cali (Andrés Caicedo, Carlos Mayolo, etc.).

© Fernell Franco

Dans le cadre de l’exposition Fernell Franco, Cali clair-obscur, présentée à la Fondation Cartier jusqu’au 5 juin, les Soirées Nomades organisent au cinéma Christine 21 un temps fort consacré à Cali, ville effervescente de Colombie éprise de jeunesse, de salsa et de cinéma dans les années 1970.

Avec notamment les réalisateurs Luis Ospina, Barbet Schroeder, l’écrivain et metteur en scène Sandro Romero Rey et le souvenir du Groupe de Cali (Andrés Caicedo, Carlos Mayolo, etc.)

© Fernel Franco

Au début des années 1970, une communauté artistique particulièrement dynamique s’impose dans la ville de Cali et occupe la Ciudad Solar, premier espace artistique alternatif de Colombie. Les jeunes artistes associés à ce lieu forment le « Groupe de Cali » (1971-1991).

Tous partagent un intérêt pour les cultures populaires et la ville, des sujets jusque-là peu explorés dans la littérature, l’art ou le cinéma colombiens.

Ensemble, ils inventent l’une des périodes les plus stimulantes de l’histoire du cinéma colombien. Connue sous le nom de « Caliwood », cette nouvelle vague interroge les formes cinématographiques.

Ce festival présente une sélection de films emblématiques de cette période – « contre-documentaires » et films de genre dits « vampirisme tropical » – en présence des artistes de cette génération rebelle qui a vécu ses passions et ses excès comme un cocktail de rumba, de cinéma et de musique.