AFPAN l'Or Vert 1 ter avenue de Champagne 52220 Montier-en-Der France
L’aventure a commencé il y a 16 ans, lorsqu’une bande de copains passionnés de photographie, décide d’organiser un week-end autour de la prestigieuse exposition présentée chaque année par le « BBC Wildlife Magazine » et le « Muséum d’Histoire Naturelle de Londres ». C’est Pascal BOURGUIGNON qui soumet l’idée de faire venir cette exposition, reflet du plus grand concours de photo animalière au monde, au Dr Régis FOURNEL (actuel vice-président). Sur 35 000 clichés reçus, la BBC sélectionne les 80 meilleurs ! Avec l’aide de Régis LAFARGE (actuel président de l’AFPAN « l’Or Vert ») et d’autres membres impliqués à l’office de tourisme de Montier-en-Der, le projet aboutit et il est baptisé « Salon régional de la photo animalière et de nature ». Ce premier salon voit affluer près de 4 000 spectateurs en deux jours ! Dès la 2ème édition, le « salon » se transforme en « festival » et un réel budget est engagé.
Au fil des éditions, le festival est devenu un événement incontournable pour les photographes amateurs et professionnels, pour les amoureux de la nature et le grand public. C’est autour d’un phénomène naturel qui se déroule en automne, sur le Lac du Der : la migration des grues cendrées, qu’il est décidé que le Festival de Montier-en-Der se tiendra le 3ème week-end de novembre. Depuis sa création, le Festival de Montier-en-Der n’a pas cessé d’évoluer tout comme le nombre de visiteurs.
Située à quelques kilomètres de ses rives, Montier-en-Der est une porte d’entrée privilégiée vers le Lac du Der-Chantecoq. Véritable paradis ornithologique, le lac du Der reçoit chaque année en automne, la visite de dizaine de milliers de grues cendrées qui y font étape avant de prolonger leur destination vers la péninsule ibérique. Une proximité dont profite pleinement le festival au moment où culmine la migration. Une véritable « symphonie de la Nature » indiquait Dominique VOYNET, alors Ministre de l’Environnement, qui apporta son parrainage à la 2ème édition. Le plus grand échassier d’Europe n’est pas le seul à apprécier le site. Plus de 270 espèces d’oiseaux ont été recensées dans cette zone de 4 800 hectares et de 77 km de rivage. Le lac du Der est devenu le premier site français d’hivernage des oies cendrées.
On regarde généralement les photos animalières et de nature dans des magazines spécialisées ou dans des ouvrages venant appuyer les commentaires d’un texte.
Le Festival Photo de Montier-en-Der a réussi en quelques années à mettre en lumière tout le talent des photographes nature et animaliers.
La 16 ème édition du Festival Photo restera un événement d’exception. Grâce à notre parrain 2012, l’américain Jim BRANDENBURG et par son intermédiaire, nous accueillerons une sélection originale de clichés d’un pionnier disparu de la photo nature, Ansel ADAMS.
Les 15, 16, 17 et 18 novembre prochain, vous retrouverez nos amis les photographes : Ingo ARNDT, Brian et Cherry ALEXANDER, Christine et Michel DENIS-HUOT, Stephen DALTON et Ghislain SIMARD, Arnaud GUERIN, Louis-Marie PREAU, Francis TACK et Claude WEIGSCHEIDER, Fabrice MILOCHAU entre autres.
© Martine Propice
L’art photographique fait converger les talents en offrant une incroyable acuité de visions sur le monde où la nature est tantôt magnifiée, tantôt affolée par des clichés qui nous aident à ouvrir l’œil sur les périls à venir…
Sur les 15 sites que compte le Festival Photo de Montier, on attend des myriades de photos venues du monde entier. Du célèbre concours Wildlife Phtographer of the Year à celui de l’AFPAN « l’Or Vert », vous pouvez scruter le moindre détail, qui font que chaque photo exposée est un chef d’œuvre.
Oui à Montier, la photo animalière et nature est un hymne à la création où les choses rares sont offertes au public toujours plus nombreux. 43 640 festivaliers en 2011 !
16 ans déjà que le Festival Photo de Montier existe grâce aux 500 bénévoles qui s’activent de pied ferme pour vous donner envie de nous rejoindre au son du craquètement des grues cendrées descendant vers le sud et faisant escale sur les rives du Lac du Der, plus grand lac artificiel d’Europe, les 15, 16, 17 et 18 novembre 2012.
Sachez que les artistes photographes sont présents pendant les 4 jours pour vous accueillir et bavarder avec vous autour de leur passion.
Régis LAFARGE
Président
Régis FOURNEL
Vice-Président
© Stéphane Larroque
L’affiche 2012
L’histoire de la photo
« Après de fortes pluie, de nombreux champs étaient inondés en Styrie– Autri che. La période de beau temps qui a suivi , a asséché la terre humide et des craquelures marquant la terre se sont formées.
Pendant ce temps là, un blai reau qui a vait cons truit son terrier à proximité d’un de ces champs , a laissé ses empreintes.
La prise de vue s’es t fa îte peu après le coucher du soleil a vec un Nikon D300, Si gma 10-20mm, 250 Iso, 1sec, f16 et un trépied. »
La photo fait partie de l ’exposition collective de l ’IFWP présente au Festival .
Le choix de la photo
Le choix de la photo, comme visuel , pour l ’édition 2012 du Festival Photo de Montier, s ’es t fai t de façon évidente par le Comité de Sélection du Festival. Nous voulions rompre a vec le visuel du Renard de Sergey GORSHKOV.
Le Renard, animal présent sur la Planète entière, est l ’emblème de l ’association organisatrice du Festival .
L’utilisation de cette photo pour faire une affiche est un défi.
L’empreinte de l ’affiche 2012 marquera vos esprits .
Le photographe
Ewald NEFFE, photographe de nature, autrichien d’origine, né en 1958, nous offre des paysages d’Autriche exceptionnels et contrastés. Ewald NEFFE a une vol onté de sensibiliser la population à la protection et à la préservation des habitats naturels des animaux. Il a remporté de nombreux prix, notamment le concours de la GDT et le Wildlife Photographer of the Year.
Saluons cet artis te qui s’associe à notre Festival Photo de Montier en nous offrant ce cliché.
Jim BRANDENBURG
Parrain du Festival
Jim BRANDENBURG, illustre photographe américain a collaboré près de 30 ans avec le magazine « National Geographic ». Il a fait sa première photo à l’âge de 14 ans et n’a jamais cessé depuis.
« Using the photograph to make a differen ce »
« Dans le monde entier, la photographie est généralement considérée comme un moyen de se souvenir d’événements personnels ou familiaux, c’est aussi simple que cela. L’esthétique n’étant pas une priorité, l’appareil photo familial est principalement utilisé pour immortaliser un instant dont on veut se souvenir. Des millions de clichés sont pris quotidiennement, et la plupart sont regardés une fois ou deux entre amis ou en famille et puis oubliés. Seulement quelques uns, les plus précieux, survivent au temps, et ceux-là sont chéris. Puis, il y a l’aspect professionnel de la photographie où l’appareil photo est utilisé pour dépeindre la condition humaine et le monde naturel. Souvent, cela va au-delà d’une simple profession et peut devenir le but de toute une vie. Certains espèrent que leur reportage retiendra l’attention quelque part dans le monde pour défendre une cause. C’est dans ce monde là que je fus immergé durant toute ma vie d’adulte. 50 ans à tenter d’exprimer mes sentiments sur le monde naturel, d'une manière plutôt formelle et délibérée.
Deux sujets ont quasiment dominés mon travail photographique au long de ces 50 années. La sévère persécution des loups sauvages et la grande prairie américaine originelle, jadis si étendue et actuellement quasiment disparue, ont motivé ma passion dès mon plus jeune âge. Comme les grands photographes de guerre français qui partageaient leurs clichés avec le public pour ‘’ impressionner ‘’ et contribuer à changer les comportements, j’ai tenté de faire de même, sans les dangers encourus sur les champs de bataille.
Natif des ‘’grandes prairies d’Amérique‘’, sans arbres, et presque complètement cultivées, je me suis rendu compte que cette histoire se devait d’êtr e racontée, car seulement 0,5 % des prairies natives aux herbes hautes n’ont pas été labourées ou détruites au cours des siècles !
C'est cette passion et cette histoire, mise en images, qui m'ont ouvert les portes des grands magazines du monde tels que National Géographic. Avec cette opportunité, j’ai décidé de poursuivre avec une histoire tout aussi émouvante et triste, dans le monde animal.
J’ai tenté de donner une voix au loup, qui pour moi est l'animal le moins compris et peut-êtr e le plus persécuté dans l’histoire des relations homme-animal.
Mais personne ne sait vraiment si cette œuvre d’une vie a fait ou fera la différence… » Jim BRANDENBURG
Ansel ADAMS
Hommage
Jim BRANDENBURG présente, grâce à son engagement sur ce projet incroyable, une exposition singulière hommage à Ansel ADAMS, pionnier de la photographie nature.
« Preserving the land with a ca mera »
« Ansel ADAMS fut une personnalité visionnaire de la photographie de nature et de la protection des espaces sauvages. Il est considéré comme un héros national dans la sauvegarde de l’environnement et une figure emblématique de l’Ouest Américain, et en particulier du Parc National Yosemite. L’engagement d’Adams pour la protection des espaces sauvages à travers ses clichés noir et blanc emblématiques, incite à apprécier la beauté de la nature avec une forte éthique pour sa préservation.
Adams fut souvent critiqué pour sa non représentation de l’espèce humaine dans ses photographies et pour l’idéalisation d'espaces sauvages désormais inexistants. Cependant c’est essentiellement grâce à lui que ces espaces originels ont été protégés jusqu’ici.
Les photos d’Adams ont d’abord été utilisées pour des causes écologistes lorsque l’association Sierra Club voulut créer un Parc National de Kings River, dans la région de la Sierra Nevada en Californie. Adams fit pression au Congrès pour la création de ce Parc National, projet prioritaire de l’association dans les années 1930. Il conçu un livre de photographies impressionnant, sorti en édition limitée, intitulé "Sierra Nevada : the John Muir Trail", qui influença le président F.Roosevelt à adopter ce projet et le parc fut ouvert en 1940.
En 1968, Adams reçut le Conservation Service Award, la distinction honorifique civile la plus élevée du Ministère de l’Intérieur « en reconnaissance de votre qualité de photographe, artiste, interprète et défenseur de l’environnement pendant toutes ces années, un rôle dans lequel vos efforts ont été d’une importance capitale pour la préservation de nos vastes ressources naturelles. » En 1980, Adams reçut la Médaille Présidentielle de la Liberté, en récompense de « son engagement pour la protection des espaces sauvages et touristiques du pays, à la fois par ses photographies et sur le terrain. Attiré par la beauté des monuments naturels, il est considéré par les écologistes comme une institution nationale. »
Pourquoi Ansel Adams est-il plus vénéré que quelconque autre artiste ou écologiste ne l’a jamais été ? William Turnage explique : « plus que tout autre Américain influent de son époque, Adams était convaincu de la possibilité et probabilité pour l’humanité de vivre en harmonie et équilibre avec son environnement. » » Jim BRANDENBURG
Hubert REEVES
Invité exceptionnel
Hubert REEVES es t un astrophysi cien, né à Montréal en 1932. Il fût, entre a utre, conseiller à la NASA (60-64), di recteur de recherches au CNRS (en 65). Il est aussi Président de l ’associa tion Humanité et Biodiversité.
Origine des éléments chimiques , origine du système solaire, origine de l ’univers , astrophysique nucléaire et cosmologie, furent ses différents sujets de recherches au Service d’Astrophysique de Saclay.
Hubert REEVES est l ’auteur de nombreux travaux de vulgarisation scientifique tel que les ouvrages : « l ’espace prend la forme de mon regard » 1995 ; « Petite histoire de la matière et de l ’univers » 2008 ; « L’uni ers expliqué à mes petits-enfants » 2011… Il a aussi fait de nombreux films et
specta cles scientifiques, a présenté des conférences de vul garisa tion astronomique. Il a obtenu de nombreux prix tel que le pri Albert Einstein de la société Albert Einstein à Berne en 2001. Depuis 1999, l ’astéroïde « 1993 SL6 » porte le nom d’Hubert REEVES.
« Nous éliminons aujourd’hui plus de mille fois plus d’espèces qu’avant l’époque industrielle. Cette extinction massive, la sixième de l ’histoire de la Terre, l ’humanité en est la cause. Elle pourrait en être la victime. L’avenir dépend largement des décisions prises aujourd’hui et demain. Dans le
vaste programme d’actions à mettre en œuvre, toutes les bonnes volontés sont à mobiliser. » Hubert REEVES
“L’UNIVERS AU FIL DE L’EAU” Du ciel à l’océan
Spectacle audiovisuel d’Hubert Reeves
Réalisation, présentati on et musiques de Benoît REEVES
Ce spectacle se veut une célébration de l ’apparition de l ’eau liquide dans l ’univers . À travers la poésie, Hubert Reeves nous invi te au voya ge. A l’échelle cosmique, l ’eau liquide est plus rare que l ’or...Après avoir montré l ’origine cosmique de l ’eau, Hubert et Benoît Reeves nous plongent dans les rapports entre la vie et l ’eau, nous font découvrir la place de l ’eau dans la reproduction, dans la cons cience de l ’humanité. Mais le panorama ne serait pas complet s ’ils ne nous questionnaient pas sur nos manières de gérer cette eau, sa disparition programmée, notre a venir et l’avenir de tous les êtres vivants au regard de nos ressources en eau. Dans cette évocation de l ’eau du ciel , à l ’eau de l ’océan, à l ’eau nourricière, Hubert et Benoît Reeves offrent des images somptueuses , parfois graves , dans la quête d’un espo r pour notre planète. Du cosmos qu’ils ont étudié à la Terre qu’ils ont observée, ils illus trent un cri d’alarme par un voyage en musique et en image. Ils n’ont de cesse d’aller au devant du public.
Benoît Reeves est dépositaire d’un double héritage culturel, un père astrophysicien et une mère musicienne. Il partage sa vie entre ses deux passions : la science et la musique. Homme de communication, conférencier depuis 1999, Il organise des manifestations grand public dédiées à l’astronomie et à l’environnement.
Ingo ARNDT
Invité d’honneur étranger
Ingo ARNDT est né à Francfort en 1968 et travaille en tant que photographe animalier professionnel depuis 1992. Ses photographies sont publiées dans le monde entier par des magazines tels que GEO, BBC Wildlife… Pour produire ses reportages photo, il travaille sur les cinq continents et part en voyage en moyenne six mois par an. En plus de son désir de faire la photo parfaite, son objectif principal est d’essayer de rendre visible le contex te écologique complexe et donner à voir des formes uniques de comportements du royaume animal. Dès le début de sa carrière, Ingo ARNDT s’est spécialisé dans la conduite de projets à long terme.
En 2005, Ingo ARNDT a reçu le prix World Press Photo pour son reportage « Animal Feet » publié dans GEO. Ses photographies ont remporté des prix au concours Wildlife Photographer of the Year en 2000, 2002, 2004, 2006 et 2007. Beaucoup de ses images ont été primées au concours European Nature Photographer of the year. Ingo ARNDT est membre invité de la Société des Photographes Allemands (DGPH).
Son travail est exposé dans beaucoup de musées européens. Des reportages sur son travail ont été diffusés à la radio et à la télévision. Ingo ARNDT a publié dix livres à ce jour, parmi lesquels Pole Star Logbook (2005), Monkeys in the Wild (2007) et Fascination, quand les animaux se regroupent (2011).
« Animal Masses »
« Pourquoi les animaux se rassemblent-ils en grand nombre ? Cette question est au cœur de notre nouveau projet. Tous les ans, des millions d’animaux se rassemblent de par le monde. Ils se regroupent pour passer l’hiver ensemble, pour s’accoupler, pour migrer ou pour s’établir dans de nouveaux milieux. Certains animaux ne peuvent exister qu’en grand nombre, formant ainsi des super-organismes.
Quatre ans d’intense travail de recherche et de photographie furent nécessaire afin de réaliser ce projet. Des voyages s’étalant sur des semaines, des mois, nous ont menés vers différentes espèces. Les plus grands spectacles offerts par notre planète se passent là où les animaux se rassemblent en grand nombre. Dans « Animal Masses », nous traitons le sujet des regroupements animaux avec une complexité jamais montrée auparavant. Ce projet a fait l’objet d’une exposition en 2011, avec des tirages d’art en grand format. En plus d’une remarquable qualité visuelle, le visiteur trouvera des informations détaillées sur le sujet ainsi que sur les différentes espèces. » Ingo ARNDT
Bryan et Cherry ALEXANDER
Invités d’honneur étranger
Au début des années 70, Bryan ALEXANDER profite d’une bourse de voyage, déc ernée par la Royal Society of Arts, pour parcourir le nord-ouest du Groenland et vivre au sein d’une communauté Inuit pendant 4 mois. Ce fut le point de départ d’une carrière photographique consacrée à l’Arctique et ses peuplades autochtones. Depuis ce premier voyage, Bryan ALEXANDER aura consacré l’équivalent de 10 années entières à partager le quotidien d’hommes et de femmes vivant dans des zones isolées à travers tout l’Arctique. Sa photothèque, Arctiphoto, est l’une des plus importantes et des plus documentées sur ces immenses régions polaires et sur les changements qu’elles ont subis au cours des quarante dernières années.
Son épouse et collaboratrice, Cherry ALEXANDER, se consacre plus particulièrement aux régions antarctiques où elle a déjà effectué une dizaine de voyages. Elle a été primée en 1995 comme photographe de l’année au prestigieux concours du BBC Wildlife Photographer of the Year en présentant une photo de manchots à jugulaire sur un iceberg bleu. Bryan et Cherry ont réalisé de nombreux repor tages de commande pour de nombreux magazines réputés comme Time, GEO, Le Figaro, Smithsonian, Vogue, People, International Wildlife et Sunday Times. Leur connaissance approfondie des régions arctiques est reconnue des éditeurs, journalistes, producteurs de films et séries télévisées. Ils ont ainsi travaillé comme consultants pour la BBC. Les images de Bryan et Cherry ALEXANDER sont distribuées par l’agence Nature Picture Library (NPL).
« - 40° ou le murmure des étoiles »
L’exposition présentée nous fait partager en 35 photos la vie des peuples autochtones de l’Arctique russe : Chukchs, Dolganes, Khantys, Komis, Nénètses, Nganassanes et Yakoutes. Les Nénètses, les éleveurs de rennes, constituent la plus importante population (environ 40 000) du nord de la Sibérie. Le titre vient de la région Yakoutie, là où le froid extrême provoque un étrange phénomène. Lorsque la température plonge à -53 degrès, la vapeur exhalée par notre souffle se transforme dans l’air froid et sec en petits cristaux de glace, dans un doux bruissement à peine perceptible. Les Yakoutes l’ont poétiquement appelé « le murmure des étoiles ».
Michel et Christine DENIS-HUOT
Invités d’honneur français
Depuis plus de 20 ans, Christine et Michel DENIS-HUOT, passent plusieurs mois par an en brousse principalement au cœur de Massaï-Ma ra , où ils observent et photographient la faune africaine et son environnement. Michel a toujours été passionné par la nature. En octobre 1972, il a la chance de photographier un combat de sangliers, reportage exceptionnel qui lui permet de se lancer dans la photographie professionnelle. Au cours de son premier voyage au Kenya , en 1973 à l ’âge de 20 ans , il tombe sous le charme des grandes étendues sauvages de l ’Afrique de l’Est. Il abondonne alors ses études de vétérinaire pour se consacrer à la photo animalière et passer le maximum de son temps en Afrique.
C’est en Tanzanie, en 1985, qu’il rencontre Christine alors ingénieur en informatique. Il lui transmet sa passion pour l ’Afrique et elle se consacre, avec lui à la photographie et à l ’observ tion de la faune sauvage. Pour eux, la photographie n’est pas seulement un métier, c’est avant tout l’expression d’un attachement profond à la nature et à la liberté… Ils savent mieux que quiconque saisir les ambiances et capter les lumières de ces étendues grandioses, en montrer la formidable r chesse et l ’étonnante vitalité de la vie animale.
Ils ont reçu de nombreux prix internationaux (World Press , BG Wildlife Photographer of th Yea r, Montier-en-Der, GDT).
Ils sont les auteurs de nombreux ouvrages dont « Savane, un océan d’herbes » (Edi tions Conti ), « Les félins et la savane » (Edi tions Fleurus ), « Les animaux de la savane racontés aux enfants » (De la Ma rti nière Jeunesse 2003), « Kenya Tanzanie » (Editions De Lodi ), « Princes de la Savane », « Incroyables éléphants » et «Incroyables lions » (Editions White Star et de nombreux livres pour la jeunesse chez Milan).
« Savane, un océan d’herbes »
Orchestrée par les photographes Christine et Michel DENIS-HUOT, l ’exposition « Savane, un océan d’herbes » est un voyage exceptionnel , une immersion au cœur d’un milieu à la beauté aussi fragile que surprenante. À tra vers un parcours laissant la part belle à l ’émotion, l ’exposition accompagne le public dans la découverte de la savane d’Afrique de l ’Est et souhaite le sensibiliser aux enjeux de conservation d’un milieu aujourd’hui menacé. De l ’incroyable migration des gnous et leur périlleuse traversée de la rivière Mara à la découverte d’espèces moins connues comme le lyca on et l’oryctérope, l ’exposition invite à un va te voyage thématique porté par une grande diversité de supports . En grand format, sous la forme de galerie de portraits surprenants et de diaporamas thématiques, l ’extraordinaire travail photographique de Michel et Christine DENIS-HUOT offre un regard passionné sur la faune africaine.
Au-delà de l ’image, l ’exposition propose au public « d’écouter la savane » et de percevoir ainsi l ’incroyable biodiversité déployée dans cet « océan d’herbes ». Des créations sonores originales accompagnent le public tout au long du parcours .
À travers une sélection de photographies et la présentation d’objets traditionnels , l’exposition s ’intéresse aussi aux Masaï, population de pasteurs semi -nomades vivant au cœur de la savane.
L’exposition réunit également des animaux naturalisés issus du Muséum du Havre, parmi lesquels des zèbres de plaine et un lion en course.
Allain BOUGRAIN-DUBOURG
Invité
Allain BOUGRAIN-DUBOURG est un célèbre défenseur de la biodiversité, au travers de ses différentes fonctions de journaliste, producteur, président de la LPO…Renommé pour ses prises de positions en faveur des oiseaux mazoutés, des migrateurs aba tus illégalement entre autres , Allain BOUGRAIN-DUBOURG est aussi un inlassable arpenteur de la Planète.
Passionné par la vie animale, il fonde dès l ’enfance un Club des Jeunes Amis des Animaux. A 18 ans , il donne des conférences dans les écoles . Lauréat de la Fondation de la Vocation en 1969, il parcourt la France pendant 6 ans (de 1969 à 1975) pour présenter une expositi on i tinérante « Le Pa villon de la Nature » qui vise à réhabiliter les animaux mal-aimés (reptiles-rapaces …). Plus tard, il se fait déposer en hél coptère sur la banquise pour défendre les bébés phoques ; en Malaisie, il a ccompagne sur leurs radeaux les rangers qui délocalisent un éléphant menaçant un village. En 1973, il devient chroniqueur à la télévision, puis producteur de l ’émission « Terre des Bêtes » (en 78 sur Antenne 2). En 1981, il est chargé de mission au ministère de l ’agriculture pour la protection animale.
Parallèlement, il est président de la Ligue pour la Protection des Oiseaux, association nationale reconnue d’utilité publique depuis 1986. il devient aussi vice-président de l ’observatoire des marées noires en 2000, puis membre du Conseil national du Développement Durable… Depuis 2010, il est membre du Conseil économique, social et environnemental . Depuis septembre 2011, il fait équipe vec la philosophe Elisabeth de Fontenay pour présenter l ’émission de radio « Vivre a vec les Bêtes » sur France Inter.
Il a reçu de nombreuses distinctions : l ’Ordre Na ional du Mérite, remise par le commandant Cousteau et la Légion d’honneur dont il est fait chevalier depuis 2005.
Aujourd’hui son temps se p rta ge entre la Ligue pour la Protection des Oiseaux (100 ans en 2012), le Conseil économique social et environnemental , la préparation de programmes courts pour France Télévision et différents tournages .
« L’Oiseau au Cœur »
40 photographes an maliers célèbrent 100 ans d’actions pour la nature.
Depuis un siècle, les militants de la LPO s ’engagent pour la protection des oiseaux et plus généralement de la nature et de la biodiversité. Dans le livre « L’Oiseau au Cœur » (mars 2012 Editions Sud-Ouest), 40 photographes naturalistes , certains mondialement reconnus, d’autres publiant leurs images pour la première fois , s ’associent à la LPO pour fêter son centenaire en racontant, en textes et en mages , leurs plus belles histoires de rencontre avec les oiseaux. Une ode à l ’émotion. Les droits d’auteur de ces photographies ont été offerts afin de financer un programme de conservation des oiseaux.
« LPO LIFE +CAP DOM »
Le réunionnais, Alexandre BOYER, dit Yabulex présentera une exposition grand format qui va à la rencontre de l ’avi faune des DOM à travers une approche sensible et artistique.
« LPO Cha mpagne-Ardenne »
Stephen DALTON et Ghislain SIMARD
Compères du Festival
Stephen DALTON est un naturaliste passionné depuis toujours alors que son attirance pour la photographie date de ses 20 ans . Après avoir suivi des études techniques et artistiques sur la photographie pendant trois ans à Londres , il a associé ses deux passions pour entamer une carrière de photographe de nature.
En 1970, après plusieurs années à pra tiquer la photographie de façon conventionnelle, Stephen entreprit un travail totalement nouveau en tentant de photographier les insectes en plein vol . Jusque là, il n’exista t aucune technique qui permette de figer totalement les insectes dans les airs. La recherche d’une solution devint une véritable obsession. Il développa un équipement spécifique permettant de prendre des clichés inédits de mouvements trop rapides pour être observés à l ’œil nu.
Au fil des années, Stephen a reçu de nombreuses distinctions , il a publié plus de quinze livres et a exposé dans des lieux prestigieux comme The Barbican…
A la limite entre la science et l’art, plusieurs images d’insectes en vol de Stephen ont embarqué dans les sondes Voyager 1 et 2 de la NASA.
Ghislain SIMARD photographie les insectes depuis son enfance. Tout a commencé grâce à son père, collectionneur de papillons , qui lui a fait découvrir très jeune les lépidoptères . Rapidement, Ghislain a préféré les immortaliser sur la pellicule plutôt que d’épingler des spécimens morts dans une collection. Au début des années 90, après avoir découvert le travail de Stephen DALTON qu’il considère comme son maître, il décida de relever le défi impossible consistant à prendre des clichés d’insectes en plein vol . Il consa cra alors près de 15 ans à photographier les papillons dans les airs . Après son travail sur les lépidoptères qui se conclut par la publication du livre « En Vol » aux éditions Jibena, son regard fût attiré par des insectes qui possèdent un vol encore plus rapide. Il passa ainsi quatre années au bord des étangs pour photographier les acrobaties aériennes des libellules et publier le l vre « Libellules » aux éditions Altus.
Ghislain poursuit maintenant sa quête des instants les plus éphémères de la vie des insectes en ayant la chance de pouvoir partager sa passion avec Stephen DALTON. Pour figer sur l ’image les mouvements les plus rapides des insectes, il a fallu trouver les moyens de faire oublier la technique afin de réaliser tout simplement de belles images. Ces efforts font aujourd’hui de Ghislain SIMARD l ’un des spécialistes de la photographie ultra rapide. Il communique ses connaissances et sa passion dans de fréquents arti cles publiés dans les magazines Chasseur d’Images et Nat’Images .
L’exposition
« Micro Magic » Photo macro à très haute vitesse
Les démarches parallèles de Stephen et de Ghislain se rejoignent quand on découvre leurs nouveaux travaux : des images d’une qualité extraordinaire qui ne peut être réellement appréciée que sur des tirages de grande taille. Ceux-ci reproduisent des instants trop brefs pour être captés par notre regard dans un format plus grand que nature avec des détails indiscernables à œil nu. C’est la magie de la macrophotographie haute vitesse.
L’exposition « MicroMagic » rassemble une vingtaine de clichés de Stephen et une vingtaine de Ghislain. Afin de mettre en valeur les images prises en moyen format, les tirages sont réalisés en très grand format, jusqu’à 90x120 centimètres, et sont présentés en caisse américaine.
L’exposition est agencée de sorte à montrer comment le reg rd et le style de chaque photographe se complètent. En effet, les photographies de Stephen et de Ghislain, bien que très proches techniquement, possèdent leur caractère propre. Les photographes exposent les clichés les plus récents pris en 2011 mais aussi en 2012.
Au moment où ces lignes sont écri es, certaines photographies n’existent pas encore.
Arnaud GUERIN et Louis-Marie PREAU
Compères du festival
Géologue, photographe, guide et auteur, Arnaud GUERIN a fait de sa passion de la Terre son métier. Pa rcourant le monde au fil des vol cans a ctifs , il a développé un travail photographique où l ’i mage est une porte d’entrée vers la connaissance. Il a l ’œil du géologue pour capter la vie tellurique de notre planète comme personne.
Il vient de publier « Destination vol cans » et « L’a genda du voyageur 2013 » aux éditions Ouest France, « l ’Islande » aux éditions du Chêne et « La Normandie dans l’œil d’un viking » aux éditions OREP
Vous pouvez retrouver son travail sur son site : expo-lithosphere.com et sur son blog : arnaud.guerin.over-bl og.fr
L’exposition « Volcans – Voyage au cœur des cratères actifs »
Une exposition comme un voyage au cœur des volcans actifs de la planète. C’est ce que vous propose Arnaud Guérin, exa ctement comme quand il guide ses voyages thématiques . Chaque image vous emmène au delà de la crête du cratère pour écouter vi vre la Terre et comprendre son fonctionnement tellurique. Une expérience à vivre bien au delà de l ’émotion visuelle des photographies …
Louis-Marie PREAU est originaire des Pays de la Loire. Il s’est passionné très jeune pour la nature et la photographie, passant de nombreuses heures à rechercher et observer la vie sauvage. Photographe professionnel depuis 2001, il témoi gne de la beauté de la nature.
Lauré t de nombreux pr x internationaux comme le Wildlife Photographer of the Yea r. Il collabore à de nombreuses revues à travers le monde et a publié plusieurs ouvrages.
L’exposition : « Petites îles de Méditerranée » Il existe plus de 10 000 îles et îlots en Méditerranée dont environ 1100 dans le basin occidental renfermant une biodiversité exceptionnelle. Refuges pour de nombreuses espèces , véritables laboratoires du vi ant, elles représentent un enjeu majeur pour la protection de la biodiversité méditerranéenne. La moindre perturbation vient dérégler le savant dosage que la nature a mis des siècles à concocter. Pourtant seulement, 35 archipels sont officiellement gérés et bon nombre n’ont encore jamais été étudiés .
Depuis 2005, le Conservato re du li toral , en coordonnant l ’ini iative pour les Petites Iles de Méditerranée, participe à la protection de ces micro espaces grâce à la mise en place d’a ctions concrètes sur le terrain.
A travers ces photos , il s ’attache à faire parta er l ’objectif et l ’esprit de l ’i nitiative PIM pour la protection de ce patrimoine, dévoilant ainsi la di ersité de la faune et des paysages des petites îles de Méditerranée.
© Zeng Nian