© Le vent, Lola Hakimian.
Festivals du 18/10/2012 au 2/2/2013 Terminé
Espace Culture de Marseille 42, La Canebière - 13001 Marseille
Mairie des 9°&10° arrondissements de Marseille 150, Boulevard Paul Claudel 13009 Marseille France
Galerie Mad - Marseille 30 bis boulevard Chave 13005 Marseille France
Espace Culture de Marseille 42, La Canebière - 13001 Marseille
Mairie des 9°&10° arrondissements de Marseille 150, Boulevard Paul Claudel 13009 Marseille France
Galerie Mad - Marseille 30 bis boulevard Chave 13005 Marseille France
LA PHOTOGRAPHIE_MAISON BLANCHE #2
festival de photographie contemporaine / Marseille
Fort de son succès en 2011, le festival La Photographie_Maison Blanche, labellisé Marseille Provence 2013, se déroulera cette année du 18 octobre au 7 novembre dans les salons de Maison Blanche. Ce sera le premier temps fort du festival. Cette exposition accueillera les cinq lauréats du concours du festival : Sylvain Couzinet-Jacques, Andrés Donadio, Valérie Gaillard, Lola Hakimian, Maude Grübel sélectionnés par un jury présidé par Jean-Louis Connan, directeur artistique et pédagogique de l'ESADMM.
L'exposition montrera également une œuvre de Bernd et Hilla Becher, à l'honneur cette année. Une sélection d'ouvrages présentera l'ensemble de leurs travaux. Enfin, une conférence autour de l'oeuvre de Bernd et Hilla Becher est prévue le mercredi 24 octobre à 16h dans les salons de Maison Blanche, elle sera animée par Jean-Louis Connan. Toujours dans un esprit de transmission des savoirs, feuille de route de la mairie du 9/10, des visites et des ateliers photographiques sont proposés au public et aux scolaires.
Inscriptions et renseignements au 04 91 90 46 76.
Le festival Photographie_Maison Blanche permet encore une fois de mettre en lumière des jeunes artistes, de les exposer aux côtés de photographes de renom et enfin de les aider à réaliser leurs tirages. Plus de cent dossiers issus du monde entier ont été reçus. Une deuxième exposition “enrichie” des lauréats aura lieu à la galerie MAD (nouveau lieu d'exposition de l'ESADMM), du 10 janvier au 2 février. Enfin un lauréat de l'édition précédente montrera son travail actuel, inédit à l’Espaceculture_Marseille, du 8 novembre au 3 décembre.
Entrée libre.
Le festival Photographie_Maison Blanche permet encore une fois de mettre en lumière des jeunes artistes, de les exposer
aux côtés de photographes de renom et enfin de les aider à réaliser leurs tirages. Plus de cent dossiers issus du monde entier ont été reçus.
Une deuxième exposition “enrichie” des lauréats aura lieu à la galerie MAD (nouveau lieu d'exposition de l'ESADMM), du
10 janvier au 2 février.
PLUSIEURS EXPOSITIONS / PLUSIEURS LIEUX
Prix La Photographie_Maison Blanche #2
Exposition des lauréats : Sylvain Couzinet-Jacques (premier prix) /
Andrès Donadio / Valérie Gaillard / Lola Hakimian / Maude Grübel
BERND & HILLA BECHER
Présentation du travail du couple de photographes allemands.
Bernd & Hilla Becher, Winding Towers n°IV, 1975
Collection de l’Institut d’art contemporain, Rhône-Alpes
Sélection d’ouvrages par la librairie L'Histoire de l’Œil
Ateliers photographiques par les Ateliers de l’Image
Adultes et enfants. Renseignements / Inscriptions 04 91 90 46 76
LES BECHER ET L’ÉCOLE DE DUSSELDÖRF
Conférence par Jean-Louis Connan, Directeur artistique et pédagogique de l’ESADMM le mercredi 24 octobre 2012 à 16h.
Du 18 octobre au 7 novembre 2012
Maison Blanche
Mairie des 9°&10° arrondissements de Marseille
150 boulevard Paul Claudel 13009 Marseille - Tel. 04 91 14 63 50
Du lundi au samedi, de 10h à 18h.
Vernissage le jeudi 18 octobre 2012 à 18h30.
SAMUEL GRATACAP ENCORE UN PEU PLUS AU SUD
Lauréat en 2011, Samuel Gratacap présente une série inédite.
Une production Leica Store Marseille.
Du 6 novembre au 3 décembre 2012
Espaceculture_Marseille
42 La Canebière 13001 Marseille - Tel. 04 96 11 04 61
Du lundi au samedi, de 10h à 18h45.
Vernissage le jeudi 8 novembre 2012 à 18h.
Prix La Photographie_Maison Blanche #2 (SUITE)
Exposition des lauréats : Sylvain Couzinet-Jacques (premier prix) /
Andrès Donadio / Valérie Gaillard / Lola Hakimian / Maude Grübel
Du 10 janvier au 2 février 2013
Galerie MAD
Galerie de l'Ecole Supérieure d’Art et de Design Marseille-Méditerranée
30 bis boulevard Chave 13005 Marseille - Tel. 06 12 05 87 34
Du mardi au samedi, de 14h30 à 19h.
Vernissage le jeudi 10 janvier 2013 à 18h30.
Les lauréats 2012
Sylvain COUZINET-JACQUES
THE PARK
Lors de mon premier séjour aux Etats-Unis en 2008 je suis immédiatement saisi par un sentiment de déjà-vu. Cette réelle difficulté à se détacher deschoses déjà rencontrées auparavant dans le cinéma, l'histoire de l'art ou la culture de masse, a été le
lieu même de mon investigation. Progressivement, mon geste photographique s'est focalisé sur les moyens de relecture de ces représentations. J'ai commencé à explorer les limites de la visibilité des images dans cette logique. The park est le projet qui recouvre cette suite de réflexions sur l'Amérique comme lieu de l'indétermination, où les personnes semblent se désincarner dans un monde qui peine à s'offrir. Collision mentale entre une iconographie d'images exsangues et leur ré-enchantement, et qui produit un entrelacement desreprésentationscollectives avec celle de mon propre imaginaire.Le monde ainsi décritsemble échapper à toute définition, au seuil même de sa propre figuration ; territoire incertain et dystopique de l'Amérique d'aujourd'hui et de son double d'images.
Sylvain COUZINET-JACQUES
THE PARK
Lors de mon premier séjour aux Etats-Unis en 2008 je suis immé-
diatement saisi par un sentiment de déjà-vu. Cette réelle difficulté à se détacher deschoses déjà rencontrées auparavant dans
le cinéma, l'histoire de l'art ou la culture de masse, a été le
lieu même de mon investigation. Progressivement, mon
geste photographique s'est focalisé sur les moyens de relecture de ces représentations. J'ai commencé à explorer
les limites de la visibilité des images dans cette logique.
The park est le projet qui recouvre cette suite de réflexions
sur l'Amérique comme lieu de l'indétermination, où les personnes semblent se désincarner dans un monde qui peine
à s'offrir. Collision mentale entre une iconographie
d'images exsangues et leur ré-enchantement, et qui produit un entrelacement desreprésentationscollectives avec
celle de mon propre imaginaire.Le monde ainsi décritsemble échapper à toute définition, au seuil même de sa propre figuration ; territoire incertain et dystopique de
l'Amérique d'aujourd'hui et de son double d'images.
© Sylvain Couzinet-Jacques.
Andrés DONADIO
NO LANDMARKS
Le mot “Landmark” fait à la base référence aux grands espaces naturelles, aux entités géographiques utilisées avant par les explorateurs pour trouver leur chemin ou prendre repère d’une position géographique. Aujourd’hui le mot estsurtout utilisé pour désigner les grandes constructions humaines et comprend tout ce qui est facilement identifiable, comme un monument, un bâtiment ou autre structure. La négation du mot “Landmark” est utilisée ici pour désigner des endroits, des formes et des motifs qui ont été extrait de leur environnement. Dans la série sont présents des motifs d’arbres et de nature accompagnés de figures géométriques quivont de pair avecles espaces naturels. Il se produit un dialogue entre des motifs d’ordre naturel qui proviennent d’une représentation de systèmes naturels et desfigures architecturales qui miment le processus génétique de la nature et deviennent aussi des motifs sculpturales.
© No land, Andrès Donadio.
Valérie GAILLARD
LA RÉSIDENCE
“Les photographies de Valérie Gaillard sont des natures mortes. Elles prennent acte d’un creux, d’un “blanc”, d’un manque qui n’est pastout à fait le vide. Car ce vide-là est “chargé”, il a vécu. Ce vide est fait de vie, ce vide est habité. C’est bien, d’ailleurs, ce qui nous désarçonne :ces natures mortessont des extraits de vie.La jubilation desyeux ne vient que par surcroît, comme un paradoxe, une énigme qui déconcerte. Ces photographies se heurtent à l’opacité des objets, elles se heurtent à leur présence inerte... S’engouffrant par lesfenêtres, la lumière transfigure l’image, lui confère sa clarté perlée, son aura infiniment paisible. Carré blanc du frigo sur carré blanc de la photo tomates rouge vif et rouleau de papier vieux rose : contre toute attente, le prosaïsme et l’ordinaire aboutissent à cette épure. Délectation. La beauté de l’image - icône presque - réside dans son mystère.
Le mystère d’une vie sans mystère. Ce dénuementsans dénouement.”
Jean-Louis Roux
© Valérie Gaillard.
Lola HAKIMIAN
LE VENT DE L’AUTRE NUIT
Pratique de la vie quotidienne,cesimages appartiennent au genre accidentel de l’écriture photographique etsontconstruites au gré de rencontresfortuites avecce quise trouve là sur mon passage.Objet trouvé, le recueil Poèmessaturniens de Verlaine, est le prolongement de cette démarche. À l’instar de la mémoire et du souvenir, ces images apparaissent au mur de manière sporadique et saccadée. Aussi, l’accrochage joue sur une alternance entre des blocs d’images et desimages isolées. Par ailleurs, le caractère singulier de chaque image est renforcé par l’alternance du noir et blanc et de la couleur.Leslumières pulsatives provoquées par l’utilisation ponctuel du flash, comme les variations desformatsintroduisent également le caractère instable du monde qui nous entoure.
© Lola Hakimian
Maude GRÜBEL
LISIERES
LISIERES présente le premiervolet d’un projet à long terme qui est déterminé par les allers - retours entre les territoires algériens et marseillais. À partir d’une réflexion sur les phénomènes de transition et de disparition, les photographies prises en Algérie cherche à confronter la notion d’entre-deux où la vacuité, l’isolement et le déracinement dictent le cours. Lieux insolites / paysages organiques / vues barrées. Je tente d’ouvrir un espace sur une réalité bipolaire où mémoires fantômes, présences - souvenances et oublis - s’entremêlent. Je me déplace dans ces contre-espaces... Lisières mouvantes. J’observe les
signes de ses déploiements et redéploiements- frontières extérieures visibles et barrières intérieures invisibles - lignes imaginaires et obstacles à surmonter. J’enregistre ce que leslieuxsemble accepter de me dévoiler, tentée d’en extraire une compréhension de l’instant et je décris la vie à travers le vide et l’absence. La distance reste.
Maude GRÜBEL
LISIERES
LISIERES présente le premiervolet d’un projet à long terme qui est dé-
terminé par les allers - retours entre les territoires algériens et marseillais. À partir d’une réflexion sur les phénomènes de transition et de
disparition, les photographies prises en Algérie cherche à confronter
la notion d’entre-deux où la vacuité, l’isolement et le déracinement
dictent le cours. Lieux insolites / paysages organiques / vues barrées.
Je tente d’ouvrir un espace sur une réalité bipolaire où mémoires fantômes, présences - souvenances et oublis - s’entremêlent. Je me dé-
place dans ces contre-espaces... Lisières mouvantes. J’observe les
signes de ses déploiements et redéploiements- frontières extérieures
visibles et barrières intérieures invisibles - lignes imaginaires et obstacles à surmonter. J’enregistre ce que leslieuxsemble accepter de me
dévoiler, tentée d’en extraire une compréhension de l’instant et je dé-
cris la vie à travers le vide et l’absence. La distance reste.
© Maude Grübel.
La Photographie_Maison Blanche #2 est organisée par la Mairie des 9°&10° arrondissements de Marseille
en partenariat avec l'association LES ASSO(S) et l'Ecole Supérieure d’Art et de Design Marseille-Méditerranée,
en collaboration avec Espaceculture_Marseille, Les Ateliers de l’Image, Histoire de l’Œil
et avec le soutien du Leica Store Marseille et Blurb.
La Photographie_Maison Blanche bénéficie du mécénat de SICIER.
Le festival est labellisé Marseille Provence 2013, Capitale Européenne de le Culture.
www.laphotographie-maisonblanche.org
contact@laphotographie-maisonblanche.org