
Après la mise en scène des quatre éléments lors de sa seizième édition qui s’est achevée en mai de cette année, la Biennale Internationale de l’Image de Nancy sera consacrée en avril 2012 aux métiers.
La célébration du travail vient donc à la suite de l’hymne à la nature ; les organisateurs lorrains veulent ainsi rendre hommage à l’homme ; à sa capacité de création, à son génie de transformation, à son souci du beau et de l’utile, à ses récréations vers le superbe et le superflu, à sa ténacité dans la production, la diffusion, la multiplication, à ses recherches pour l’unique et l’irremplaçable.
Il y a des milliers de métiers à illustrer, à faire découvrir ; aucun n’est sot c’est sûr – même le plus ancien du monde - mais tous demandent du savoir-faire, relèvent d’habitudes, de rites, de conventions. Les objectifs vont entrer dans les sites industriels ou bien flâner dans les rues pour trouver (comme dans « Louise » opéra de Gustave Charpentier) les petits métiers de Paris ou d’ailleurs. Tous les coups de zoom sont permis ; il faudra peut-être pousser des portes secrètes pour trouver des artisans ignorés, des portails géants pour dévoiler des constructions gigantesques, franchir les battants odorants des laboratoires de toques blanches et voir suer les gâte-sauces. Honneur aux ramoneurs, aux aiguilleurs du ciel, aux ferronniers et aux graveurs, aux photographes inventeurs d’images.
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