Yann Verrier

En 2002, je découvre Lucien Hervé. Sa photo d’architecture m'hypnotise: jeux d'ombres et de lumière, angles de prises de vue surprenants, sens de la géométrie. C'est à ce moment-là que débute mon aventure photographique. D'abord en collectionnant les livres, puis équipé je me suis mis à me balader dans Paris et l'ouest francilien. Dans l'urbain, je ponctionne des morceaux de réalité. Je les réinterprète soit graphiquement soit poétiquement. J'aime leurs associé des vues à valeur Documentaire pour en renforcer le sens. (Série(s) : Le beau continue à courir et E-spaces )

En parallèle, je découvre Soulages, lors de sa rétrospective à Pompidou mais aussi Georges Rousse à travers ses publications et une exposition. Ces nouvelles découvertes m’orientent vers une expression photographique différente. Dans mon grenier, je créais et prends en photo des installations éphémères construites avec des matières et des outils courants. Travailler la plasticité des matières a été une expérience enrichissante et un vrai tournant dans ma créativité. Dorénavant, je cherche à explorer de nouveaux champs photographiques à cultiver. (Série(s) : Transitoires et Liquides)

Mon regard continue à s'aiguiser au fil des rencontres dans les magazines, internet expos... Maintenant, je suis retourné à l'argentique, afin d’aborder de nouveaux thèmes photographiques en utilisant les possibilités de la diapositive . La photographie argentique est une Belle au bois dormant , qui la réveille passera par toutes les émotions . (Série : Road to Nowhere)