Vincent Rubin

Vincent Rubin

#Photographe
Vincent Rubin né à Rennes le 26/04/76, à Rennes,
se destinait très tôt à l'activité de cosmonaute puis de photographe (mais sans appareil photo, trop encombrant disait-il...) il venait déjà d'avoir 5 ans.

Vinrent des années de football qui lui permirent d'acquérir les notions d'anticipation, de déplacement dans l'espace et d'observation dignes de grands maîtres zazen enfin initiés à la danse contemporaine.

Une passion en chassant une autre, il découvrit héberlué l'improvisation du free jazz et du psychédélisme en tant que discipline via le surf et notamment le bodyboard, dont la position alongée lui promettait des visions encore plus intenses et des sensations d'accélération accrues. Il en conclu alors qu'il valait parfois mieux rester couché.

Dès lors il n'eut de cesse d'être en mouvement,souvent allongé, en recherche de glissades maitrisées et de surprenantes visons. Après avoir étudié les poètes transcendantalistes américains il conclu qu'il était plus sage de quitter l'école de commerce après déjà quelques semaines où les notions étudiées de vente d'objets inutiles lui parurent bien fades. Il continua sa route à l'université, étudiant la langue anglaise en recherche d'études les plus diversifiées possibles, et dans une autre langue, dispositif jugé plus rafraichissant. Il s'intéressa à la psychologie, la sociologie, la littérature, le théâtre et bien sûr la peinture. Son coeur balançait entre l'école de Chicago, William Blake et Marcel Duchamp dont la sincérité le persuada. Bien sûr la magie noire des cuts-up de William Burroughs eurent une grande emprise sur l'influence qu'exerçait alors sur lui l'étude magique du langage.

Il su convaincre un jury pourtant légèrement austère de lui offrir une bourse pour lui permettre d'aller se promener aux Etats-Unis, pays aux milles façettes, land of freedom, et aux contradictions dignes de mutants sans doute extraterrestres... et surtout grand pourvoyeur de vagues et de californie... Après une jolie traversée du pays en stop, bodyboard sous le bras, et la reprise en main de la pratique photographique à la recherche sans aucun doute de la pierre philosophale (ou de l'amour??) il dû rentrer en pays breton, administrativement vaguement démuni, sans réellement d'éclaircies sur les raisons premières d'un tel voyage.

Il lui restait la photographie, ce qui surgit quand des choses se croisent--
Direction l'ESAV de Toulouse, un ami bien intentionné lui ayant promis que là-bas il trouverait non seulement des réponses à ses questions, des questions à ses réponses, mais que bien davantage, une école publique de cinéma lui donnerait accès à du matériel cinématographique de premier choix et que, qui sait?- en mélangeant un peu les images et les sons, du mouvement naitrait la vision... "C'est exactement ça!" conclu-t'il, en songeant amoureusement à Maya Deren...

La suite est un mystère, magie noire, fabrication de films, projections à la cinémathèque (Française!) de Toulouse, le son d'une larme qui perle sur la joue, il devint peu à peu un vampire, trop loin de la mer à son goût.

Pas d'inquiétude cependant!
Il reparti bientôt au Mexique, devint prof de français et ses pas le menèrent à Montréal chez un photographe qui lui apprit l'art de convertir des visions en monnaie québecoise!


Que fait-il aujourd'hui à Paris, que cherche t'il encore? Qu'à t'il déjà trouvé?
Pourquoi encore et toujours la photographie?
A t'il besoin d'argent?

Il faudra penser à s'abonner pour en savoir plus.
Ou bien tout simplement lui demander.