Thierry Michau s'est orienté dès la fin de ses études vers la photographie après avoir remporté le prix de la photo des grandes écoles. Après plusieurs années consacrées à des travaux documentaires, comme son travail sur les Coptes d'Egypte régulièrement exposé, il s'oriente vers des pratiques photographiques mêlant fond documentaire et approche plasticienne. Ses oeuvres ont été montrées dans des galeries ou des centres culturels à de nombreuses reprises. Il fait partie des membres fondateurs du collectif « les silences d'Orphée » qui à pour vocation de faire se rencontrer des artistes de disciplines différentes autour de thématiques communes.
« Parfois, un artiste se plait à croire que son art peut servir à quelque chose. À changer le cours des choses. C'est ainsi que Thierry savait que V. le quittait, pour les Etats-Unis et pour la vie. Thierry est photographe, alors il a commencé le « journal » du voyage de V. Ce que, lui, captait de Paris pendant son absence, à elle. Il lui préparait un cadeau unique et universel.
Unique parce qu'il se voulait, au départ, objet de la reconquête amoureuse de V. Parce qu'il choisit d'utiliser l'appareil Holga, découvert avec V. à New-York et offert par elle. Un appareil tout simple et original, croyait-il, comme ses sentiments. De la veine lomographique, camera povera qui, par son défaut, une légère fuite de lumière - tout un programme - fait des images inimitables.
Universel parce que ce journal est ...