Designer et graphiste de formation, Sylvie Barioz est une irréductible amoureuse de l’Italie. Cette passion l’amènera à s’installer à Naples pendant quelques années et à revenir à la photographie au début des années 2000.
À l’heure où la mondialisation uniformise et gomme les particularismes, elle découvre dans ce Mezzogiorno sinistré, une fervente vitalité autour de phénomènes populaires régionaux qui fédèrent toutes les générations.
Elle commence à photographier ces « élans collectifs », sous un angle religieux à Procida lors des processions pascales. Puis c’est la musique et la danse qui l’entrainent vers d’autres pratiques ancestrales qui renaissent, elles, spontanément de la rue.
Cette « cohésion humaine », qui la fascine, deviendra l’un des fils rouges de son travail.
Aujourd’hui, ses reportages visent le plus souvent à témoigner du plaisir de partager, de créer, ou de transmettre. À travers les rencontres, les objets ou les lieux, ils parlent d’appartenance, de culture, d’identité ou toujours de croyances.
Mais l’influence du berceau de la civilisation greco-romaine sur son travail, ne se résume pas qu’aux traditions. Celle-ci déborde sur un autre domaine qui lui est cher et qui rejoint le design : l’architecture et à travers elle, la ville, l’urbanisme et l’habitat.
Cet intérêt pour l’espace se retrouve dans sa collection de décors photographiques uniques, de grands formats, destinés à la décoration d’intérieurs, de lieux ou d’événements d’exception.