Steven Lumière Moussala

Steven Lumière moussala

#Photographe
PHOTOGRAPHIE :


A moins de vingt cinq ans, Steven Lumière MOUSSALA a inscrit son nom dans le champ culturel et photographique de notre temps.


Né au Congo Brazzaville en 1986, Steven Lumière MOUSSALA est le plus jeune photographe du collectif Génération Elili, seule référence d'art au Congo.
Ses photographies, généralement marquées par le souci de restituer au plus près la réalité et le quotidien de Brazzaville mettent en évidence l'éclairage, les ombres et les contrastes. C'était auprès de son père, le photographe, Léon Serge Moussala qu'il apprît les notions photographiques et plus tard, en 2004 Baudouin Mouanda, photographe congolais le nourrit de sa breuvage photographique. Pour la maîtrise des subtilités d'art photographique, Steven Lumière Moussala a fait école aux côtés des professionnels, entre autres, Desirey Mikoh du Gabon, Hector Mediavilla de L'Espagne, Samuel Nja Kwa du Cameroun, David Damoison de la France, Bruno Boudjelal de L'Algérie Georges DUPIN de la France…Et, il a rencontré et discuté avec les grandes signatures de la photographie Française:Lucien CLERGUE,Jacques Rouquette, Dominique LEROY et Yan ROLLO DE VYVER qui dit quant il parle de Lumière:" Lumière Moussala. Celui-ci photographie la beauté du monde, le nu artistique et les sujets brûlants d'actualité".
Sa production artistique composée de photoreportages et des photographies de créations est empreinte d'une originalité sans pareille et une émotion s'y dégage.
Il est l'initiateur du projet « TAXI-Photo » qui vise la reconstitution de l'histoire de la photographie congolaise avec précurseurs Lewis-photo, KINA, MAKABUS, DECKOUM, MOSSA, PILO-photo et autres.
Il a exposé ses œuvres à la biennale de DUTA au Cameroun, au Centre culturel français de Brazzaville, au festival fotoafrica en Espagne, au CROUS de Rennes, au Festival panafricain d'Alger en Algérie, aux 6èm jeux de la Francophonie à Beyrouth au Liban. [NDLR : Le seul représentant du Congo en photographie]. A la galerie Tsé-tsé en Belgique, et récemment au Centre culturel russe de Brazzaville. Au festival photo de Mont-Dol, au festival de la photo de la GACILLY. Bientôt à la biennale internationale de Chine en Septembre prochain. Il prépare l'édition prochaine de son livre photo sous le titre: « Identité Internationale » et sera sous-titré « Le monde: Territoire ouvert. »
Steven est un artiste qui aime réaliser son autoportrait. D'ailleurs, dans son travail intitulé: Soi en soi pour autrui, il s'explique en ces termes: « Dans mes images, je construis l'objectif d'un passionné de son corps et qui y va à sa découverte dans l'habit d'un touriste sur une partie de lui-même... Immerger mes opinions concernant mes autoportraits de nu, c'est affirmer mon combat de toujours: « Tous les Hommes sont égaux ».Année après année, le corps de l'homme n'a plus de valeurs. Voilà pourquoi, j'ai voulu récupérer, réinterpréter et revisiter ce corps qui est mien mais qui nous ressemble. Ce corps semblable à celui des immigrés de partout, des chefs d'états et des victimes des guerres au Kivu, en Afghanistan , aux disparus de Beach et à tous ceux qui subissent la racisme, le régionalisme, le tribalisme et bien d'autres maux.

Les oeuvres de Steven Moussala ont des variétés thématiques considérables; des enfants de la rue, aux séquelles des guerres civiles au Congo comme au Liban et aussi sur les toxicomanes ou chanvreurs qu'il ne cesse de photographier à Brazzaville. Ses œuvres sont des véritables restitutions photographiques quotidiennes.