C’est avec un Canon AE1 Program et son 50 que j’ai découvert la photo argentique et le développement. Saisir un instant, le redécouvrir plusieurs semaines plus tard… qu’on l’ai oublié ou qu’il ne nous ai pas quitté depuis. J’ai tout de suite été fasciné par ce lent processus et la prise de vue est devenue une passion qui ne me quittera plus. Très vite, le besoin d’avoir un appareil toujours à portée m’a amené vers le télémétrique. C’est le mythe du Leica qui m’a encouragé à m’intéresser à ses usages et à me forger une culture photographique. Comme quoi, il n’est pas toujours tabou de parler matériel ! Robert Frank, Gary Winogrand, Saul Leiter, ou de notre coté de l’atlantique Raymond Depardon et Jean Loup Sieff m’ont ensuite conforté dans mon envie d’une photo simple atour de l’humain : Lumière naturelle, focale fixe, une molette pour les vitesses, une autre pour l’ouverture. Depuis le Leica ne me quitte que rarement. Il y en a bien sûr eu d’autres : trop lourds, trop bruyants, trop compliqués. C’est toujours vers lui que je reviens, avec une petite pensée quand même pour ce bon vieux Canon AE1 qui m’a été offert par mon père (Merci mille fois !) et qui m’a permis de plonger tête baissée dans la photographie. Merci également à vous d’être passé par ici, n’hésitez pas à m’adresser vos remarques, critiques, questions et commentaires par mail !
