Patrice Picard
(Amateur) #Photographe
J'aime la photographie et la pratique en amateur depuis l'adolescence. Après des débuts en argentique suivis d'une longue pause, les possibilités du numérique m'ont redonné l'envie de regarder le monde à travers le viseur d'un appareil.
Rapidement se sont imposés à moi des champs d'intérêt qui portent sur les choses désuètes, banales ou abandonnées. L'oeuvre que l'homme crée (qu'elle soit oeuvre d'art ou pas) se trouve lentement, et ce malgré ses combats, attaquée et transformée par le temps, la nature, l'oubli. C'est cette tension entre passé et présent, création et décrépitude, production et abandon qui chaque fois attire mon regard et qui, au fil des années, est devenu l'axe principal de mon travail.
Ainsi je propose des séries qui ont pour objets la poésie du presque rien, le végétal têtu, les belles devantures, le délabrement et la décrépitude, l'art de rue, le patrimoine industriel.
http://www.patricepicard.com
Fine Art Photography Awards 2016: nominé dans la catégorie "Panoramic" pour la série "The Port of Rouen on a Sunday in July"
Moscow International Foto Awards 2016: honorable mention dans la catégorie "Architecture-Industrial" pour la série "The Port of Rouen on a Sunday in July"
- Actualité
Patrice Picard, nominé au Fine Art Photography Awards 2016
Je suis heureux de vous annoncer que le jury du FAPA 2016 m'a honoré d'une nomination dans la catégorie "panoramic" pour la série "The Port of Rouen on a Sunday in July".
Amateur modeste, je reçois cette récompense comme un encouragement à poursuivre mon travail.
Cette série de photos traite de la tension entre l'homme et la nature dans un paysage industriel.
Le Port de Rouen sur la Seine est le numéro un européen pour l'exportation de céréales. Et pourtant, ce dimanche après-midi de juillet, il avait l'air déserté, terrain de jeu pour des herbes folles audacieuses qui envahissaient les talus le long des routes intérieures ou les arrière-cours des entrepôts. ... - Conférence
"Silos" awarded by the jury 2017 of Tokyo International Foto Awards
Cette année, pour l'édition 2017, le jury du Tokyo International Foto Awards a récompensé ma série "Silos" dans la catégorie Architecture-Industrial (Non-Professional) par une deuxième place (Silver Winner). Pour cette même série, le jury 2017 des Neutral Density Photography Awards m'avait attribué une mention honorable.
J'ai photographié ces silos à grains en Bourgogne l'été dernier. En ce jour d'août maussade, l'incongruité de l'ensemble, dans un paysage de campagne presque désertique, baigné d'une lumière jaune , m'avait particulièrement frappé et enthousiasmé.
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Patrice Picard nominé au Fine Art Photography Awards 2017
Le jury du FAPA m'honore à nouveau cette année dans la catégorie "Open Theme" pour la série "Small shops" ou "Petits commerces". En voici le texte de présentation en français:
Cinq années que je parcours les villes et les villages de France en quête de ces petits commerces. J’en fais un portrait, généralement de face et en pied, qui rejoindra ma collection, modeste inventaire à la Atget d’une forme de culture populaire.
Sur ces clichés, personne n’apparaît et pourtant, chaque fois, je ressens fortement une présence humaine. Ces façades sont des visages qui nous racontent chacune des aventures, individuelles ou collectives, passées ou encore présentes. Par-delà la beauté désuète de ces boutiques, je vois des vies de travail ingénieuses, des caractères affirmés ou discrets, des désirs rÃ... - Conférence
Patrice Picard reçoit une
Après le jury du Fapa 2016, c'est celui du Mifa 2016 qui m'honore dans la catégorie "Architecture-Industrial" avec la même série "The Port of Rouen on a Sunday in July".
Cette série de photos traite de la tension entre l'homme et la nature dans un paysage industriel.
Le Port de Rouen sur la Seine est le numéro un européen pour l'exportation de céréales. Et pourtant, ce dimanche après-midi de juillet, il avait l'air déserté, terrain de jeu pour des herbes folles audacieuses qui envahissaient les talus le long des routes intérieures ou les arrière-cours des entrepôts. On aurait dit que l'homme, après avoir construit ces énormes structures, avait quitté cet endroit et que cet abandon—momentané—faisait ressortir un paysage étrangement beau, élaboré par l'homme et pourtant duquel il s'était écl...
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