Noëe.LGM est aujourd'hui en Master1 - Recherche « Esthétique et Histoire des Arts Plastiques » à Paris 8, après avoir été diplômée de l'école Icart-Photo de Levallois-Perret.
Ses principaux média de travail sont la photographie et l'écriture. Pour autant, elle explore aussi la sculpture ou encore le sonore qui vient comme un accompagnement.
Son travail est guidé par son souci de la narration, comme celle des conteurs d'histoires : elle aime suggérer, proposer, raconter. Fascinée par l'image - photographie ou littéraire - de la séduction qui est, selon elle, un mélange délicat entre érotisme et retenue, elle tente d'en capturer certains instants témoins. Et puis, il y a dans sa narration, la nécessité de la subversion : DIRE, raconter, parler, avouer, susurrer, ce qui ne se dit pas ou ce qui ne veut pas être écouter.
Paradoxe d'une praticienne de l'image, du visuel, dont la principale obsession est le mot, le chuchotement ou, finalement, tout ce qui serait de l'ordre de la parole.
"Textur'elles" parce que l'un fait des photos du bord de mer et l'autre de femmes, référence donc au grain, à la texture du sable, de la peau et de l'image elle-même. Deux photographe - l'un d'origine anglaise, l'autre française - deux âges et deux visions. Leurs intérêts communs se trouvent réunis dans les thèmes de la fragilité de l'instant, parce qu'il passe, ou parce qu'on ne le saisit pas, et dans celui de la sensualité....