Niccolò Hébel est né à Paris en 1993. Bien que baigné depuis toujours dans le milieu photographique, c’est la musique qu’il choisit comme passion à l’adolescence. Parallèlement il pratique le graffiti. Il participe à l’ouverture de la Galerie 159, une des premières galerie de street art à Paris. Il suit une formation de dessin industriel et art plastique précédée d’une école de céramiste où il a travaillé auprès du sculpteur plasticien Fabrice Langlade. Fasciné par la scénographie d’exposition, il fait ses premiers pas dans les équipes de montage des Rencontres d’Arles, puis sur divers projets comme les Nuits Blanches et le Salon du livre. Chargé de projet à Fetart durant 2 ans et assistant de coordination pour l’édition Circulation(s) 2014, il commence alors à considérer la photographie comme moyen d’expression et décide de suivre le workshop de Klavdij Sluban où il presente le projet d’où est extrait Casa Lovi.
L'exposition "Perceptions singulières" de Camilla Pongiglione, Øyvind Hjelmen, Ilaria Crosta et Niccolò Hebel se termine le samedi 18 avril 2015.
Les deux jeunes commissaires Ilaria Crosta et Niccolo Hébel présentent, à côté de leur travail photographique, deux autres artistes. La jeune Camilla Pongiglione interroge l'anatomie cardiaque et sa symbolique en livrant de délicats dessins et des photographies disparates et mélancoliques. Quaant à Oyvind Hjelmen, dans un tout autre style, il évoque avec ses images charbonneuses l'inquiétude qui hante les villes. De cette collection d'images émanent des sensations diffuses, des souvenirs, d'autres histoires possibles.
© Ilaria Crosta...
Perceptions singulières est née de la rencontre de la poésie des images de Øyvind Hjelmen, de larecherche de Camilla Pongiglione, et de nos propres regards croisés. Ce premier rendez-vous d’un projet d’expositions itinérantes, pose la question du souvenir, de sa construction, de sa captation et de ses répercussions. Percevoir, métaboliser et transmettre, semblent être les moteurs communs de tous ces travaux. Les sujets et les langages diffèrent mais les interrogations restent toujours les mêmes, les doutes demeurent et les souvenirs se créent. On arrête l’instant. On collectionne un présent pour construire un passé qui éclairera peut-être un futur. Une douleur se dissout dans l’encre,...