Née en Colombie en 1964, Monika Ruiz-B. a suivi les Beaux-arts aux Etats-Unis puis à Aix-en-Provence.
Sa pratique photographique, très axée sur le portrait, l\\\'a amenée à rencontrer ses sujets, au gré de ses pérégrinations. Elle a ainsi réalisé une série de sur les gitans de Douchy-les-Mines de la région Nord-Pas de Calais (Prix du Jury Ilford 97), sur les habitants d\\\'Oaxaca au Mexique, les musiciens de Boston ou la communauté sud américaine de San Francisco.
En Colombie, elle s\\\'est attachée au pittoresque des fêtes Pascale. Véritables témoignages, ses portraits balaient les idées reçues et soulèvent de nouvelles réflexions.
L’ensemble de ces travaux a été réalisé en en noir et blanc, avec un appareil argentique.
Installée à Marseille depuis 2003, après de nombreux allers retours avec les Etats-Unis, elle poursuit ses reportages photographiques, exploratrice insatiable des quartiers populaires de la cité et de ses habitants.
Elle s’investit également avec les acteurs de la ville dans une démarche artistique innovante, notamment, en collaboration avec la Compagnie du Centaure et le Théâtre du Merlan, à l’aventure des « Surgissements du Centaure », déambulations surprises de chevaux et de cavaliers au sein de l’agglomération.
Parallèlement, elle développe une recherche sur le paysage urbain dont émergera la série « Port Folio », images du port Autonome, sélectionnée pour les Rencontres Internationales d’Arles ou « Images Latentes », série illustrées par un texte de Fernando Pessoa.
Enfin, elle ne cesse d’expérimenter de nouvelles voies d’expression et exposera notamment à Anvers et Bruxelles deux séries en couleur :
«Aquabon», qui par un jeu de clichés plongés dans de l’eau, aborde les notions de mémoire et de temps, et
Biodiversity », mises en scène tragiques ou humoristiques de figurines animales au sein d’un monde chaotique et hypocrite.
2013 est l’année des projets.
Dans le cadre de Marseille Provence 2013, capitale de la culture européenne, la photographe désire exposer 13 portraits d’étrangers résidant à Marseille, avec la volonté de poser un autre regard sur leur identité et leur parcours.
Elle poursuit parallèlement un reportage sur l’hôpital, provisoirement intitulé « l’Hôpital Inanimé».
Pour consulter les travaux de Monika Ruiz.B
http://vozimage.com/VOZREZO/Portrait/tabid/63/ItemID/351/Default.aspx
http://www.facebook.com/mozi.mozi.1
