J'ai débuté la photo dès ma plus tendre enfance, en colonie de vacances j'ai découvert cette façon de capter le monde, de le figer, le sauvegarder, de la prise de vue jusqu'à son développement, maîtrisant la moindre étape. Les années passant je n'ai jamais perdu cette passion, profondément ancré en moi, mais les aléas de la vie et son cours inexorable, jonché d'obstacle et de chemin à suivre bon gré, mal gré, ne m'ont malheureusement pas permis de m'investir autant que je l'aurais souhaité. Aujourd'hui, libéré de certain devoirs, je prends une heureuse revanche et m'accapare cette passion bâillonné trop longtemps. Je met le monde en image, je le fixe, y pointe mon objectif et capture l'instant. Je conserve ces choses éphémère, gestes, postures, objets où personnes, attitudes et récit. Prompt à disparaître ils sont les indubitable témoins de notre passage, de notre histoire. Comme l'a dit Sabine Weiss, humaniste et grande photographe : "Grâce à l'appareil, je les fige au moment où ils disparaissent pour garder un souvenir sur l'histoire et surtout l'origine de la photo".
Je vous présente mon exposition en noir et blancs, prise entre 2011 et 2012 dans divers lieux de Tunis à Toulouse, ce sont des portraits et un point de vu que j'ai voulu partager, sur l'expression physique de l'Homme lorsqu'il combat pour ses droits et sa liberté.