Mélanie Vallerand enseigne en arts au Cégep de La Pocatière. Elle a complété une maîtrise en arts visuels et son travail artistique questionne le paysage qu'il soit urbain ou rural en combinant matières naturelles et industrielles. De plus en plus, son travail se rapproche de la collectivité par diverses manifestations extérieures. Elle a participé à des événements artistiques dont Solstice d'été à St-Jean-Sur-Richelieu, Nature trouée et Aspic avec l'organisme Voir à l'Est. Elle vient de terminer une exposition à la Galerie d'art de Matane et elle prépare une exposition solo à la Galerie Grave à Victoriaville qui aura lieu en septembre.
Mon travail artistique questionne le paysage et l'environnement. Pour moi, le paysage est en constante transformation et subit régulièrement des mutations. Je me sens interpellé par la nature et les constructions, que nous les humains intégrons à notre environnement. Le paysage urbain et le paysage rural constituent le miroir de notre société et par la même occasion devient le reflet de nos valeurs et de nos préoccupations.
Mon travail artistique propose une rencontre entre l'art et le territoire. Il interroge les phénomènes physique et social de notre société. Par les espaces qu'il offre aux créateurs, le territoire amplifie le champ d'action et les possibilités d'oeuvrer hors des circuits traditionnels. Par la valorisation de l'habitat sauvage, il contribue à faire connaître et offre un lieu unique où renouer le lien nature-culture. Le territoire devient alors un espace de recherche, de production et de diffusion.