Lou Sarda est parisienne, elle a grandi dans un univers de femmes. Totalement autodidacte, Lou fait son oeil de photographe aux travers des sculptures et tableaux de sa mère artiste peintre, puis pendant dix années passées sur les tournages comme comédienne.
Elle travaille entre Paris et Londres, notamment au théâtre de l’Atelier dans les pièces de Woody Allen, mais aussi dans le film anglais « Scenes of a sexual nature ». C’est au retour d’un tournage à Tokyo qu’elle décide de devenir photographe. Ce voyage ayant été un tel choc visuel et esthétique. Faire des images est alors devenu une évidence, une urgence. Ses rencontres avec différents artistes en tournage ou au théâtre la conduisent naturellement à photographier des acteurs, chanteurs, danseurs.
Mais très vite, Lou concentre son regard sur les femmes. Leur corps, leur beauté, leur fragilité, leur grâce. Elle cherche à chaque rencontre avec ses modèles féminins, quel est leur visage secret, intime, où se cache leur enfant intérieur, comment s’exprime leur « femme sauvage ». Pour définir son travail, certains parlent de « poésie urbaine », « d‘images brutes et oniriques », « sauvages et mystérieuses. »