Née à Paris en 1990, Léa L'Azou découvre la photographie au lycée avec sa mère. Elle utilise des appareils photographiques grand et moyen format et privilégie les techniques anciennes et alternatives (collodion humide, Polaroïds, sténopé, etc.) qui caractérisent l'ensemble de son travail, sans pour autant oublier la pratique numérique, indispensable.
Elle crée avec Isa Marcelli le studio des Photographeuses en 2012 : le premier studio de portraits au collodion ouvert au public en France.
La même année, elle est choisie par Matthew Hong (directeur de l'agence The ArtBox) dans le cadre de 30under30, galerie en ligne destinée à représenter 30 femmes photographes de moins de 30 ans pendant un an.
En 2013, elle est diplômée du Cycle supérieur de photographie de l'École de Condé.
Parallèlement à ses projets personnels, elle répond également à des commandes tant pour la mode que pour la publicité.
Léa L'Azou vit et travaille à Paris, elle est membre du studio hans lucas depuis 2015 et a été présentée par Samantha Rouault.
There is no photography. There is always only the photograph which gazes back at the viewer. Sometimes with a careful, tentative and questioning look; sometimes with a brisk or hasty glance. But it always offers something: an invitation to brief conversations. The viewer always looks, and the photograph, full of curiosity, gazes back. As in 1966, when the German reportage photographer Robert Lebeck took a portrait of the former German chancellor Konrad Adenauer at his 90 th birthday celebration in Bonn. The image, published in the magazine „Kristall”, shows nothing more than the left eye of the aged chancellor. The rest is covered by the portly body of a stranger. But this eye was already enough. The magazine photo engaged the reader in a dialogue. What really moved Adenauer on this winter day, what he saw or...