Christian Bernard : Dans les années 70, ces quatre artistes contemporains se mettent en scène, mais ils ont surtout en commun d’être peu visibles et de ne pas chercher à l’être particulièrement. Soit qu’ils ne le peuvent pas, c’est la question de l’Est pour certains d’entre eux, soit qu’ils préfèrent rester hors marché, hors rapports institutionnels. Ils reflètent un moment où l’artiste est son propre sujet et où ses attitudes et comportements confondent son existence et son travail, et non pas l’art et la vie. Ils n’ont pas encore et n’auront probablement jamais une inscription forte dans l’histoire. Mais quand Tony Morgan filme Robert Filliou faisant la sieste dans la...
Eric Baudart :
- Que vous inspire le sous-titre de l’exposition : « là où je suis, n’existe pas » ?
Je pense au concept du « Big Rip », en voici la définition d’après Wikipédia : « Le Big Rip (Grande déchirure en anglais) est un modèle cosmologique proposant un scénario inhabituel de la fin de l'univers. Il prédit que la densité de celui-ci se mettra à augmenter avec le temps, et ce malgré le fait que l'univers reste en expansion.
-Que présentez-vous pour le Printemps de Septembre?
La représentation de l’univers, ou d’un cerveau, et peut-être rien de tout ça.
Photographe, Eric Baudart élargit sa pratique artistique à l...