Karim Mokdad

Karim Mokdad

#Photographe
Tout petit déjà, un des premiers mots que j'ai «inventé» était Gadak, pour dire Kodak, puis j'ai découvert la photographie vers l'âge de 6 ans, avec un Eastman-Kodak Baby Brownie Special que j'avais reçu de mon grand-père. Mais je lorgnais déjà sur le Voigtländer Vitessa 500 S de ma mère, qui est toujours persuadée que c'était un Zeiss Ikon, parce qu'il y avait le logo Zeiss Ikon sur l'étui «toujours prêt». Bien sûr, j'étais déjà très attiré, pour ne pas dire obsédé, par les jolies demoiselles, les belles voitures, les beaux bateaux et les compositions graphiques. Mes parents rêvaient de me voir ingénieur, moi, je ne rêvais que d'Henri Cartier-Bresson et son Leica.

A l'école, que j'ai toujours détestée, je passais mon temps à rêver et à dessiner. Je me rendis bien vite compte que j'étais bien plus doué avec un appareil photo qu'avec un crayon ou un pinceau. Ma curiosité naturelle m'a amené à tout expérimenter, de l'argentique au numérique, de mon premier Minolta Riva Zoom 115 au Nikon D300s que j'utilise aujourd'hui, en passant par le Polaroid 600. J'adore mon métier, la photographie est ma philosophie, ma religion, mon art de vivre. Mon gros Nikon est ma peluche, mon animal domestique, mon jardin secret.

Je ne me définis pas comme photographe de mariage, ou de mode, ou que sais-je encore. Je suis un peu tout cela à la fois. Je suis toujours autant attiré par les jolies demoiselles, les belles voitures et les beaux bateaux. J'aime photographier les gens, que ce soit lors d'un mariage, dans la rue, ou dans mon studio. J'aime transmettre mes émotions à travers mes images, l'objectivité m'insupporte. Je suis un peu humaniste, mais surtout hédoniste et nostalgique.