Né le 14 juillet 1962, j'ai étudié la photographie à l'université de Genève et je suis professionnel depuis le 14 juillet 2012 afin de vivre pleinement ma passion durant le demi-siècle à venir. En 2016, Raymond Depardon m'a félicité pour un reportage réalisé en 1987, époque où je manquais de confiance pour assumer ma passion. J'exposais régionalement mes travaux. Mon métier m'a fait parcourir le monde et j'ai continué à photographier ce et ceux qui m'entourent avec le même œil.
Las de ne pouvoir me consacrer à la création pure, j'ai choisi de mettre toute mon énergie au service de l'art pour mes 50 ans. Après une phase de transformation (série LOVE publiée par l'Oeil de la Photographie), je partage dorénavant beaucoup avec les peintres. J'ai adopté la maxime de Serge Poliakoff (1953) : « L'art abstrait est comme un grand arbre dont les branches sont mues par les vents. Il permet à la liberté d'esprit de s'épanouir et à l'homme de s'exprimer, débarrassé des limites des conventions figuratives. ». Je crois en l'humilité et l'honnêteté, au quatuor lumière-couleur-forme-matière pour me conduire vers l'abstraction. A l'instinct qui crée tant d'accidents volontaires et les plus grandes sources de propositions émotionnelles. « Pour moi l'instinct est de perfection inconsciente et mes tableaux vivent d'imperfection consciente » aimait à penser Nicolas de Staël. En parfaite communion d'esprit, j'ai couché des photons sur des toiles retraçant dans une fiction la deuxième moitié de sa vie. C'est le projet Harmony. Le précédent projet, Symphony qui traite de l'adoption, est en cours d'édition dans un ouvrage co-écrit avec Anne Dejardin. J'expose régulièrement en Normandie ces deux projets uniquement en grand format sur toile. Ma connaissance des USA m'a permis de toucher des collectionneurs avant l'Europe. Au plaisir de partager sur www.jeromeperez.com
