«Depuis ses origines préhistoriques le tatouage a traversé les époques et les strates sociales pour réapparaître aujourd'hui parmi ceux que l'on nomme les "nouveaux primitifs."
Véritable marqueur social au sein du "milieu", le tatouage carcéral devient, entre 1920 et 1940, l'objet d'une étude photographique commandité par Edmond Locard, fondateur du premier laboratoire de la police scientifique à Lyon.
Le photographe Grangeversannes documentera les inscriptions qu'arborent fièrement les détenus et qui constituent un langage codé permettant des rapprochements entre "tribus", ou de constituer un profil psychologique.
Grangeversannes / Laboratoire de police, Lyon ; Tira...
Venez découvrit l'exposition « Le Cabinet des Curiosités » de Jean-Philippe Pernot à la Galerie Malebranche à Paris !
© Jean-Philippe Pernot
Histoires de photos qui en disent long :
C’était jour de grâce, le jour de l’image posée sur une plaque en verre,
pas du papier que l’on peut froisser, écorner ou même brûler,
mais du beau verre lourd et transparent, toujours prêt à se rompre sous l’enduit de collodion.
L’image est l’épouse à tête d’oiseau, crâne de rat et mâchoire de lapereau,
délicatement manipulée dans les ténèbres, possédée avec délicatesse, mais sans retenue,
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