Jean-Claude Flaccomio fait ses débuts dans la photo très tôt. A dix ans il «emprunte» discrètement le Polaroïd de son père et est démasqué lorsque le paternel trouve des clichés plutôt «conceptuels» au moment où l'appareil devait avoir tout son utilité. Puni suite à cette initiative malheureuse, Jean Claude se promet de revenir plus grand sur sa passion première la photographie. S'en suit alors des expériences diverses dans des corps de métiers toujours liés à l'image: acteur devant la caméra, puis technicien derrière. Jean-Claude s'enrichit alors de ses expériences diverses pour très vite acquérir des compétences et développer une créativité propre. Il est polyvalent, réalisateur, chef opérateur.
Autodidacte il suit ensuite une formation de réalisateur, à l'école Louis Lumière qui affine ses connaissances ainsi qu'à L'INA.
Toute la singularité du technicien réside dans sa transposition du monde réel au monde scénique. Cette double facette est indubitablement un point fort qui lui permet de diriger au mieux les intervenants et les acteurs sur les tournages et les shootings, lorsqu'il passe de l'autre côté de la caméra : Le jeu des acteurs n'a plus de secret pour Jean-Claude Flaccomio qui sait appréhender les personnages de ses réalisations, les mettre en valeur et les intégrer parfaitement à l'univers qu'il imagine.
Cette technique du 7eme art, Jean Claude la transpose aujourd'hui dans l'image fixe, créant des mises en scène sophistiquées pour des séries originales (Influenzinum, en hommage à David Hamilton qu'il rencontre lors d'un festival).
Dans la photographie Jean Claude peint également les paysages en les inscrivant à chaque fois dans un contexte économique et social propre, ce qui fait de lui un artiste contemporain. Connu sous le pseudonyme «Lefla», il développe des travaux originaux en binôme avec sa sobre acolyte Elsa ISOARDI alias «Lazou». http://www.lazou-lefla.com
Au début des années 90, pour assurer la protection des ressources halieutiques et en conséquent prévenir la surpêche, Bruxelles décrète un plan de sortie de flotte visant à réduire le nombre de navires de moins de 12 mètres. De 1989 à 1991 Le nombre de navires baisse ainsi de 29%. Mais en parallèle la pêche de l’industrie agro-alimentaire des grandes multinationales reste en dehors de toutes mesures régulatrices Nombreux sont alors les “lulus”, les “simones “ et compagnie qui ont été éventrés par les pelleteuses, brûlés et sortis du paysages, mais nombreux aussi sont ceux dont les squelettes fragiles restent visibles le longs des côtes, trôna...
Influenzinum est le traitement homéopathique bucolique et romantique pour prévention des maux de l’esprit. Un processus bio à vitesse lente. A posologie douce et sur couche granuleuse portée par le soleil et les mots provençaux,Influenzinum prévient des risques pandémiques esquivés par la fraîcheur d’un bouquet de lavande, à l’ombre d’un figuier... Comme un doux rappel de la jeunesse d’antan, influenzinum est une réflexion poétique dans notre société bousculée par le train train quotidien et la fugacité de nos vies urbaines. Les photographies ont été prises dans le sud de la France, le temps d’une pause au soleil des montagnes, bercée par la litanie champ&...
Le projet Mellick est une réalisation photographique, présentant une série d’épaves de bateaux. Une réponse comme un écho artistique au plan éponyme et aux vagues de mesures économiques à l’origine de la destruction d’une partie de la flotte marchande dès les années 90.
L’extrait exposé, incluant une quinzaine épreuves, issu d’un reportage photographique sur les côté nord/nord est de la France est un hommage émouvant aux fidèles destriers des mers bâtis avec amours et délaissés avec douleur.
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