Isabelle SOUVET-ECHARD

Isabelle Souvet-echard

#Photographe



Expositions
2009 2ème Nuit de la Photographie, Galerie Nathalie Béreau, Place Saint Sulpice, Paris, Juin, Série 66° Part II + Série Einverra
2008 Sélectionnée pour le Mois de la photo OFF, Galerie Nathalie Béreau au 6, Mandel, Paris, Novembre, Série 66°, Part II
2008 Galerie 43, Paris, mai, Série 66 °, Part I

Représentée par la Galerie Nathalie Béreau, Chinon
Nouvelle présentation par la Galerie Registered, Paris





Travaux réalisés
2010 Slita
Sakleysi
Série 66° Part VI (inédit)
Série 66°, Part VII , Eldfjall, série d'actualité sur l'éruption volcanique en Islande (inédit)
2009 Série 66° Part V, « Hvitur »
Yfirgefning
Muna Eftir, Série sur la disparition humaine, 54 photographies en couleurs + 2 textes
2008 Série 66° Part II
Meinloka , série sur l'insouciance, construite sur un poème de Sigfus Dadason
Série 66° Part III « Morue, Oubli », série de 16 photographies + un film
Série 66° Part IV, « Einverra »
2007 Série 66° Part I



Projets en cours
Edition en France (livre) et en Islande (livre + CD avec le musicien Islandais Skuli SVERRISSON)









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66°
La découverte de l'Islande en 2007 a été le catalyseur d'un projet global incluant prises de vues lors de plusieurs séjours dans le pays, expositions et édition, et dont nous assistons maintenant à l'éclosion.
66° est en effet une démarche qui s'étire dans un temps donné mais dont la fin n'est pas encore projetée. Chaque exposition est un des chapitres de ce livre en cours.
Pour l'exposition « 66 ° », Part II organisée en novembre 2008 au 6, Mandel, Paris, Isabelle Souvet-Echard a sélectionné 30 clichés noir & blanc pris en 2007 et une série de Polaroïds réalisés en février 2008.
La série des polaroïds
Isabelle Souvet-Echard a expérimenté des films Polaroïds périmés dans des conditions extrêmes
(- 11°C et tempêtes de neige) les confrontant à la rudesse du paysage vécu. Les photos ainsi obtenues se sont révélées incomplètes, et le rendu se rapproche de l'expérience des pictorialistes de la fin du XIXème siècle.

Ces accidents liés à l'usage du Polaroïd ne doivent cependant pas occulter la manière dont Isabelle Souvet-Echard aborde la pratique de la photographie. Véritable voyage initiatique qui se déploie en des milliers de kilomètres en voiture. Le principe de la ballade - comme un lâché prise - alors que l'histoire a commencé à s'écrire avant même le départ et prend forme au moment de la prise de vue. Les images sont construites comme un peintre construirait un tableau avec ses rêves et ses longues heures de contemplation.
Il s'agit bien là d'émotions ressenties, d'odeurs et de couleurs.
Isabelle Souvet-Echard tient à la spontanéité du déclenchement de l'appareil.

Les images d'Isabelle Souvet-Echard donnent à découvrir l'Islande en noir & blanc, en grand, avec une respiration, un grain qui insufflent aux paysages, aux bêtes - rarement l'homme y a sa place - une expression quasi dramatique.
Le choix de l'Islande est volontaire car Isabelle Souvet-Echard se positionne comme une photographe et non pas comme une reporter ou une voyageuse engrangeant des images de divers pays.
Ainsi, elle se rapproche de son sujet pour mieux en tirer son vécu, son passé sans pour autant le figer à un instant T. Simplement, elle cherche, comme nostalgique d'une enfance révolue, à en comprendre l'histoire pour nous la dérouler.
Tel le Petit Poucet, elle laisse des traces contre l'oubli.
Nathalie Béreau, mars 2008