Le travail de Guillaume Constantin se construit à partir d’analogies et d’anachronismes. Que ce soit dans les choix de matériaux (souvent semitransformés), de types de formats, dans les sources utilisées ou bien les prélèvements et les déplacements qu’il propose, se pose la question de la matérialité et de la temporalité de l’objet qui renvoie inévitablement à celle de l’œuvre d’art et de ses dérivés quotidiens. Se déploient ainsi des œuvres ambiguës qui ricochent les unes sur les autres en devenant tour à tour un jeu sur le médium, le support, un hommage, un détournement, une réappropriation.