Georges Amann

Georges Amann

#Photographe
«Une photographie, c'est un arrêt du coeur d'une fraction de seconde» Pierre Movila (extraits des «Petits écrits de la boite à image») Tandis que le Rock pousse ses premiers cris, au début des 50's, j'ouvre mes yeux sur le monde...

Bercé, dès ma plus tendre enfance, par les symphonies de Beethoven, les chansons de Brassens, Brel, Ferré et... Chuck Berry, je découvre, avec exaltation, le rock anglais des 60's (Beatles, Who, Kinks, Stones, Animals), puis le rock psychédélique californien (Jefferson Airplane, The Doors, Janis Joplin et Jimi Hendrix).

Les magazines musicaux et photographiques deviennent très vite mes livres de chevet dans lesquels je me délecte, avec bonheur, et envie, des photos de Jean-Pierre Leloir, Richard Avedon, Robert Doisneau, Jean-Loup Sieff, Raymond Depardon et Willy Ronis.

Au début des 70's, je deviens assistant photographe dans un studio du Marais, spécialisé dans la mode et la publicité, mais c'est le 2 avril 1973, après le concert mémorable de Led Zeppelin à Saint-Ouen, que je décide d'allier mes 2 passions : le Rock et la Photographie ! Mon initiation, en free-lance, débute en 1975, comme photographe exclusif du spectacle «Faust Salpétrière» de Klaus-Michael Grüber (Schaubühne de Berlin), et du Festival d'Automne de Théâtre de Paris (1975-1976) : s'en suivent mes premières parutions et mes premiers press-books pour comédiens.

Parallèlement au théâtre, jusqu'en 1980, les anciens Abattoirs de La Villette et le Théâtre du Palace deviennent mes lieux de prédilection où j'immortalise, sans pass-photos, les grands noms du rock de l'époque...

Suivant les conseils avisés de mon ami Stéphane Vallet, écrivain et journaliste, je rajoute une «corde à mon arc» en me mettant à l'écriture et collabore à Rock en Stock et Libération.

En 1984, je participe à la création du mensuel HARD-ROCK MAGAZINE en tant que photographe- journaliste, tout en collaborant à d'autres magazines musicaux (Batteur Magazine, Blah-Blah {mensuel gratuit de la FNAC}, Guitaristes, Guitares et Claviers, Métal Hammer....) et j'effectue, jusqu'en 1992, de nombreux voyages de presse aux U.S.A., en Angleterre et en Europe.

Après avoir, pendant 20 ans, capté les mouvements et les émotions des plus grands musiciens (selon mes goûts) de la Planète Rock, je décide, en septembre de la même année, d'»émigrer» sur la terre de mes ancêtres maternels, en Charente-Maritime.

Depuis, je vis au «rythme des marées» et capte la lumière, les contre-jours et les reflets d'un patrimoine maritime mis en valeur par une luminosité exceptionnelle.

Même si j'ai troqué mes fidèles santiags pour des charentaises, le rock me colle toujours à la peau et mes ouïes sont toujours aussi attentives à cette musique qui «rythme» toujours autant mes journées.

Fin 1997, les musiciens d'AC/DC (mon groupe fétiche!) choisissent une de mes photos (prise au Pavillon de Paris en décembre 1979) pour la «front-cover» de leur coffret «Bonfire» : cela reste ma plus grande fierté, à ce jour !