Gaëtan Chekaiban

Gaëtan CHEKAIBAN vit et travaille dans le Brabant Wallon en Belgique.
Il vient de brillamment terminer un cycle d’études supérieures à l’Institut des Hautes Etudes de Communication Sociale à Bruxelles.
C’est au cours de ce cursus académique que la photographie s’est révélée à lui comme le medium idéal de son envie de partage, d’échange, de communication sur l’humain.
L’humain : le centre de ses développements artistiques. C’est pourquoi c’est sur le portrait, vecteur immédiat de perception de l’humain, que son travail est axé.
Il m’aura fallu à peine plus d’une heure pour me décider et accepter de partir au Kosovo,
nous dit le photographe.
J’avais besoin de découvertes, de nouveaux horizons. Une opportunité s’est présentée. Je l’ai saisie. Elle cadrait parfaitement avec mon envie de nouvelles rencontres, d’échanges : j’avais envie de découvrir ce peuple jusque là inconnu pour moi. Comment l’homme, l’humain, s’en sortait-il après cette effroyable guerre et l’accession à l’indépendance de son pays ?
Quels espoirs étaient permis ? Comment ces espoirs étaient-ils perceptibles ?
C’est donc tout naturellement vers la jeune génération, les enfants, que le regard du photographe s’est porté. Les caméras de télévision étaient parties. Les yeux du monde n’étaient plus braqués sur ce pays qui ne faisait plus l’actualité. Comment les gens vivaient cette transition ? Quelle transition justement pour les jeunes ? Quel avenir ? Comment était-ce perceptible ?