Freddy Rapin

Freddy Rapin

#Photographe
Né en 1974 , Freddy Rapin vit depuis 15 ans à Rennes. Diplômé de la Faculté des Arts de Rennes, c'est en autodidacte qu'il se passionne pour la photographie à partir de 1995, sensible alors au travail et aux univers de Jean-Loup Sieff, Peter Lindbergh, Bettina Rheims, et tout particulièrement
de Nan Goldin. L'humain dans sa vérité sans fard, sa solitude, sa beauté, son mouvement,
sa sensualité quotidienne et sa souffrance sont au centre de son travail autobiographique, intime, questionnant et terriblement vivant.

Il publie en 2001, «Homme libre, toujours, tu chériras la mer» (éditions Edilarge), un ouvrage hommage à la mer, saisie par son oeil de terrien. Clichés auxquels il associe, confronte ou oppose des poèmes. Ses cadrages y sont inattendus et son amour du contraste revendiqué. La juxtaposition d'images le passionne. Il réalise des tableaux composés de centaines de bandes d'essais, collées,
juxtaposées jusqu'à constituer de nouveaux paysages photo-impressionnistes, forçant le regard narratif et la représentation intime de son spectateur. Là, encore, le poème est présent, comme légende au bas de chaque oeuvre.

En 2004, lors du passage de sa photo au numérique, son envie pour la couleur se précise. Il épure
son sujet et l'emmène peu à peu vers ce qui, datant pourtant de l'Antiquité, caractérise le plus
son travail aujourd'hui : la juxtaposition d'images en une seule et même oeuvre, en diptyques,
en triptyques. Le poème s'appose alors parfois comme image supplémentaire donnée à voir
sur la photographie .

En 2007, grâce à son site internet, il crée une galerie permanente et évolutive d’images, véritable film sur l’intime.

Mai 2009, il est sélectionné pour exposer au Festival Européen de la Photographie de Nu d’Arles - Baux de Provence. Cadrages peu convenus, oppositions de couleurs chaudes et froides, inattendu d’associations doubles, au service d’une expression poétique tapuscrite ou imaginaire, la forme comme le fond prennent une tournure très personnelle.

Pour la vingtième édition du festival costarmoricain Paroles d’Hiver, il conçoit l’affiche et
les visuels du livret de programmation, dans un esprit décalé, incongru, humoristique et poétique.
Son travail est photo-projeté au centre culturel du Cap à Plérin en décembre 2009.
Suite à une commande de l’ODDC, il réalise une série de cartes postales sur le thème des algues vertes en Bretagne.

Pour l’édition du Printemps des Poètes 2010, La Maison de la Poésie de Rennes l’invite à présenter son travail-hommage à la poésie d’Emily Dickinson : « Paradise is of the option ».
Un travail qui explore dans d’incessants allers-retours le menu-quotidien et l’immensité,
la nature et l’humanité, la lumière et l’ombre… Un intérêt égal cultivé, dans leurs siècles respectifs, pour l’éternité comme pour les pâquerettes.

En Mai 2010, la Bibliothèque Municipale de Chalonnes-Sur-Loire présente le fruit de ce dernier travail, ainsi que l’exposition « Intimité », présentée en Arles.

Il expose ensuite à Barcelone, au Café de la Princesa , durant trois mois, à l’automne 2010, une série de quarante grands diptyques photographiques autour de son thème phare : l’intimité. L’occasion pour le public de lire les extraits poétiques contenus dans son travail, en espagnol ou catalan.

Il est sélectionné pour participer au Projet26 (www.projet26.com) durant l’année 2011 avec 80 autres photographes, représentants chaque région de France. Projet dont le principe est de répondre tous les deux mois à un thème imposé, par une photographie originale. (inspiré de 50states)

En mai 2011, le jury du Slideluck Potshow PARIS 2011 retient son projet diaporama pour sa projection publique au BAL de Paris. (www.slideluckpotshow.com)

En décembre 2011, la Galerie Passage 25 de Rennes l’accueille pour son exposition collective Peintures-Photographies.

C. Ménard