Françoise Michaud est née à Dijon. Vit à Paris et voyage. Diplômée de lettres et de cinéma, elle part à Los Angeles, étudie le scénario à UCLA, suit les sessions de l’Actors Studio et parallèlement à ses débuts d’actrice (films art et essai, commerciaux ou expérimentaux) commence à faire de la photographie. Publications dans Télérama, l’Officiel, Première, Vogue hommes, l’Express... de portraits de musiciens (Maurice Jarre...), acteurs, metteurs en scène (Donald Camel, Denis Hopper, Eddie Constantine...) de reportages (Paris-Texas, les Oscars...). Les tournages sont l’occasion d’entreprendre des séries de photos de plateau en France et à l’étranger (Cuba, Roumanie, Italie, Pologne...). En 2008, elle débute une nouvelle série sur les gens qui vivent dans la rue. En 2011 ce travail débouche sur une installation, intitulée « The big slip ».
Circulation(s), un festival européen dédié à la jeune photographieFort du succès de la seconde édition en 2012 qui a accueilli près de 25 000 visiteurs et connu un grand succès, Circulation(s) #3 festival de la jeune photographie européenne, se déroulera du 22 février au 31 mars 2013 durant un mois dans deux lieux prestigieux, la galerie Côté Seine et le Trianon du parc de Bagatelle à Paris.
Seul festival dédié à la jeune photographie européenne, le festival Circulation(s) propose pour la troisième année un regard croisé sur l’Europe à travers la photographie. Il a pour vocation de faire émerger les talents de la jeune photographie européenne et de fédérer un réseau d’acteurs européens partageant la même ambition que celle de Fetart : aider les je...
FRANÇOISE MICHAUD
FRANCE
Invitée - Projets spéciaux
THE BIG SLIP
« The Big Slip » est une installation conçue à partir d’une série de photos d’hommes (et quelques femmes) qui dorment et souvent vivent dans la rue. Lors d’un voyage en Inde, il y a une dizaine d’années, j’avais été frappée par le spectacle de familles installées dans la rue, même dans des quartiers cossus. Le plus étrange était de constater que de part et d’autre, nanti ou démuni, chacun semblait s’en accommoder ; ce mode de vie ne troublait personne. Les gens de la rue organisaient leur espace propre, matérialisé par une toile, quelques objets, d’où l’étrange sensation de passer devant de petites pièces aux murs transparents. La...