La photographie d'Eric Boitel comme une écriture. Une lettre à un ami. L'un ici à faire la guerre, l'autre là-bas, ailleurs dans une autre couleur. Une autre vibration.
Un paragraphe sur l'amour, l'autre sur la peur, quelques pseudo-vérités. Un moment de contemplation, une respiration, quelques interrogations, un appel au secours, une attente, une vibration encore. Une naissance.
Des photographies pour vivre, respirer, regarder, basculer, changer.
Je reviens dans cinq minutes m'avait-il dit. Quelques déserts, banquises, routes plus loin …il est resté en transhumance. Avancer pour oublier. « Il est 5h38, nous amorçons la descente, j'arrive à Longyearbyen. J'enfile un bonnet, première photo, tout est blanc : le ciel, la terre, moi… je deviens en vie ».
Ordre, désordre, redresser, co...
A la recherche de la seconde où la vie bascule.
La magie n'opère pas dans la retouche informatique mais dans la science de la prise de vue et du tirage.
La photographie comme une collection illimitée et précieuse....