Dominique Lomré
#Photographe
- Exposition
fuga nera de Dominique Lomré
FUGA NERA Fugere, « fuir » en latin.
Après nous avoir emmenés dans de vastes étendues désertées par l’homme, Dominique Lomré explore aujourd’hui des zones interdites, vides de tout, minérales, architecturales, abandonnées elles aussi.
Il nous entraîne dans un non-temps, un non-lieu.
Espaces-trous qui ne sont pas sans rappeler ses « femmes voilées ».
Même enfermement.
L’encre noire-pure, et l’eau, qui efface tout ce qui « n’accroche pas ».
Peinture par délavement.
Une technique si légère pour une image sombre, mais lumineuse.
Le signe pictural s’élargit, s’amincit, irradie dans ses moindres glissements.
Vibration pri... - Exposition
Dominique Lomré (in absentia)
Un monde que l'homme aurait déserté, dont il aurait disparu, laissant ça et là des traces de vie passée.
Echafaudages, clôtures, palissades, câbles électriques, téléphoniques...
L'abandon est peut-être récent, mais nul retour prévu. Toute présence humaine est effacée. On ne sait par quel fléau, quel cataclysme.
Dominique Lomré nous présentait ces dernières années des corps fragmentés, des hommes esseulés, des femmes voilées.
Aujourd'hui, personne à l'horizon de ces espaces infinis et gelés, qu'il nous offre dans de grandes encres sur papier. Une méditation au plus profond du blanc, du gris, du noir. Ses couleurs de l'absence.
(août ...
Modifier l'image
FUGA NERA Fugere, « fuir » en latin.
Après nous avoir emmenés dans de vastes étendues désertées par l’homme, Dominique Lomré explore aujourd’hui des zones interdites, vides de tout, minérales, architecturales, abandonnées elles aussi.
Il nous entraîne dans un non-temps, un non-lieu.
Espaces-trous qui ne sont pas sans rappeler ses « femmes voilées ».
Même enfermement.
L’encre noire-pure, et l’eau, qui efface tout ce qui « n’accroche pas ».
Peinture par délavement.
Une technique si légère pour une image sombre, mais lumineuse.
Le signe pictural s’élargit, s’amincit, irradie dans ses moindres glissements.
Vibration pri...
Un monde que l'homme aurait déserté, dont il aurait disparu, laissant ça et là des traces de vie passée.
Echafaudages, clôtures, palissades, câbles électriques, téléphoniques...
L'abandon est peut-être récent, mais nul retour prévu. Toute présence humaine est effacée. On ne sait par quel fléau, quel cataclysme.
Dominique Lomré nous présentait ces dernières années des corps fragmentés, des hommes esseulés, des femmes voilées.
Aujourd'hui, personne à l'horizon de ces espaces infinis et gelés, qu'il nous offre dans de grandes encres sur papier. Une méditation au plus profond du blanc, du gris, du noir. Ses couleurs de l'absence.
(août ...