Charles Dutot

Charles Dutot

(Professionnel) #Photographe
Charles DUTOT est né le 16 Août 1977, à Fécamp.

Lauréat de la Fondation LAGARDERE « 21 Talents pour le XXIème siècle » en 2000.

Charles DUTOT est issu d’une famille de Leicaïstes, par son arrière grand-père qui pratiquait déjà la photographie à la fin du XIXe siècle et par son père, le peintre GETO, pratiquant lui aussi la photographie. Il est diplômé avec mention bien de l’école de photographie E.F.E.T. à Paris, en juin 2000. Charles DUTOT est photographe Reporter et de Plateau en indépendant aux multiples collaborations à travers divers univers tels que la Musique, le Cinéma, la Télévision, et la Radio. Photographe pour la Fédération Française de Tennis pour le Tournoi de Roland Garros durant 15 ans. Il collabore également avec quelques-uns de ses fidèles amis, tels que CharlElie COUTURE, Loïc LANTOINE, LITTLE BOB, Agnès BIHL…

Charles DUTOT est fasciné depuis toujours par « l’art de l’Urbain », par ces « traces » de l'Humain sur les « supports » de la rue. Ses photos ont une sorte de « simplicité » crue et naïve qui les charge d’un pouvoir d’autant plus fort qu’elles ne s’embarrassent d’aucun savoir, ni d’aucun détail inutile. Elles approfondissent le sens, les signes, les lumières, les formes et les symboles qui nous entourent. Quand le mot est photographié, il se mêle aux figures et aux formes. Les langues se percutent et s’entremêlent. Les mots, les formes, et les « couleurs de la nuit » s’échangent, se répondent, s’accompagnent : ils se font écho.
Il privilégie le rapport « couleur-composition », et s’attache à capter « la vie » dans la matière, pour « relier » des « séquences », des « arrêts sur images », propres à l’être humain. Ses photos traduisent la poésie, le rêve, l’amour, l’insinuation, le murmure, le chuchotement, … Et interpellent le spectateur sur la réalité de ce qu'il voit, au travers ses « errances photographiques ». C'est alors que le spectateur devient acteur, en partageant cette « expérience », le confrontant parfois à la puissance suggestive d’un message pour le mettre littéralement au pied du mur, dans cette intention de « provoquer une vibration ».
La nuit n’est qu’une illusion de plus, mais bien réelle. C’est un « espace temps et lumières » , qui n’a pas d’heure… 
Il documente ce qu’il vit pendant qu’il le vit, dans l´impossibilité d´exister hors de la photographie qui s'est « greffée » sur ses peurs et sur ses désirs. Son art s’inspire d’une dimension proprement existentielle qu’il universalise.
Esthétique du « zapping », son « empreinte photographique » est exemplaire d’un état à un moment donné.