Cecilia Nilsdotter
#Photographe
Portraire en photographie soulève de multiples interrogations.
Il s’agit de reproduire en image trait pour trait la personne
photographiée de telle sorte qu’il y ait ressemblance.
Toutefois, se réfère-t-on à une analogie physique, morale ou
sociale? Inspirée par le sémiologue français Roland Barthes,
Cecilia Nilsdotter estime que l’art du portrait est l’instant
d’une rencontre où plusieurs facettes du sujet se croisent
devant l’objectif : celle qu’il se croit être, celle qu’il voudrait
que l’on croit et enfin celle que le photographe croit. Le
photographe portraitiste intègre ces paramètres lors de ce
bref d’intimité afin de délivrer une image unique.
Parmi toutes les expressions artistiques, la découverte de la
photographie dans sa Suède natale lorsqu’elle avait dix-neuf
ans, fut pour Cecilia Nilsdotter une véritable révélation et
devint le medium de son écriture personnelle.
Son cursus est pourtant singulier car elle débute sa
carrière dans le marketing, pour ensuite la poursuivre dans
la communication institutionnelle. Un parcours riche en
expériences humaine et sociétale et qui se révèle être une
contribution essentielle lorsqu’elle décide de revenir vers sa
passion : la photographie.
Après un passage au Centre Iris et l’obtention de son CAP
en photographie au sein de l’Ecole EFET à Paris, Cecilia
Nilsdotter s’est installée à Paris où elle exerce depuis
plusieurs années le métier de photographe portraitiste. Elle
réalise sa première série photographique « Ressemblance
Intime » et expose son travail lors du Salon de la Photo 2014.
Au printemps 2015 elle obtient le troisième prix du concours
Canson Art School Awards à la suite duquel elle expose
pendant quatre semaines à la galerie 59Rivoli à Paris.
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