Née à Lotbinière, Qc en 1978
La pratique de Catherine Plaisance se caractérise par une recherche axée essentiellement sur l’esthétique de la catastrophe. Pour explorer ce sujet, elle se sert de divers médiums comme la photographie, la vidéo, le collage et le dessin. Son travail emploie les propriétés de la miniature pour créer des scènes dans lesquelles le paysage est bouleversé par un événement venant rompre le déroulement normal du cours des choses. Ces événements deviennent ensuite image, en étant retranscrits par la photographie et la vidéo. Transdisciplinaire, la mise en espace de ces diverses retranscriptions propose l'existence de différents niveaux de réalité régis par des logiques différentes. Son travail a entre autres été vu à la Galerie Sans Nom (Moncton, 2004), à la Maison de la culture Mont-Royal (Montréal, 2008), à la Galerie Simon Blais (Montréal, 2011), au centre VU Photo ainsi qu’à La Bande Vidéo (Québec, 2012), à la Galerie BAC ainsi qu’à la Maison du développement durable (Montréal) en 2014 et au centre Plein sud (Longueuil) en 2014.
Elle prit part à de nombreuses expositions collectives dont Manif d’art 3, la Biennale de Québec (2005), (Im)mortal Love International Biennial Warsaw (2007), Peep Art/Art Voyou (L’Écart, 2009), Crafting Romance (ATHICA, 2009), la 16e édition de la Biennale Internationale de l’Image de Nancy (2010), Vestiges (Galerie BAC, 2015) et Proof 22 (Gallery 44, 2015). Elle fut active au sein du collectif d’artistes Les Fermières Obsédées de 2001 à 2009. Elle fut récipiendaire du Prix Sylvie et Simon Blais 2011 pour la relève. Catherine Plaisance détient une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM, laquelle fut financée par le Fonds de recherche du Québec – Société et culture. Elle vit et travaille à Montréal.