Bernard Tribondeau

Bernard Tribondeau

#Photographe

Né un jour d’août 1954 à Cormeilles en Parisis, une petite ville de la région parisienne qui a le privilège d’être également la cité natale de Daguerre... Je devais avoir 6 ans quand mes parents m’ont offert mon premier appareil photo. Un Brownie Kodak 4X4, avec un flash à lampes. Bien après avoir pris les photos, j’adorais conserver les lampes au bulbe boursouflé par la brûlure de l’éclair.
Plus tard, vers 10, 12 ans, j’ai eu mon premier Polaroïd. Un gros objet blanc, bizarre et magique. Avec lui, j’ai immortalisé la dernière locomotive à vapeur de ma ligne de banlieue. Ce jour-là, dans la fumée blanche de la machine qui venait de passer sous le pont, je me suis dit que, quand je serai grand, je serai coureur automobile, journaliste comme mon père, ou encore photographe. Photographe, ça me semblait facile, ça allait vite, il suffisait de regarder et d’appuyer sur le bouton.
Finalement, je n’ai jamais fait de course automobile, je ne suis jamais devenu journaliste. Pendant plus de vingt ans, j’ai fait de la publicité. Parallèlement, je continuais à prendre des images. Surtout des paysages, j’avais un peu peur de photographier les gens. C’était très construit, très graphique, presque toujours en noir et blanc. Et puis, petit à petit, l’évidence s’est imposée : il allait bien falloir que je sois photographe avant qu’il ne soit trop tard... Depuis quinze ans maintenant, je vis de mes images. Reportages et portraits pour la presse magazine, sujets corporate pour les entreprises, communication événementielle... Mais aussi des histoires, mes histoires, au cours de rencontres ou de voyages...