J'ai réalisé mes premières photos en mars 2011, lorsque j'ai commencé à suivre les rebelles libyens du Djebel Nafoussa. Depuis j'ai toujours mon appareil photo avec moi. J'ai appris le métier sur le terrain et au contact des autres photographes lors de la prise de Tripoli, des émeutes au Caire, des élections en Tunisie en Égypte, des manifestations antigouvernementale à Tunis ainsi qu'à l'occasion de reportages au Maroc et au Liban.
Je suis né à Gafsa en 1983, j'ai étudié le journalisme pendant 4 ans à l'université Syrte (Libye) en raison de mon statut d'opposant politique sous le régime de Ben Ali qui m'a contraint à m'exiler.
En Janvier 2011, je suis revenu à Gafsa, en tant que porte parole des étudiants Gafsa, j'ai assisté aux tout débuts de la révolution tunisienne puis j'ai participé aux mouvements qui ont conduit à la chute de l'ancien président Ben Ali. Cette expérience a été décisive pour moi car c'est alors que j'ai choisi de devenir photojournaliste.
En Mars 2012, j'ai intégré l'agence photographique Wostok Press, basée à Paris, qui a diffusé mes photos pour de nombreux magazines et quotidiens tels que le Monde, Le Figaro, Grazia, Le Nouvel Observateur, Jeune Afrique, Afrique Magazine.
En outre j'ai écrit des articles d'analyse politique pour différents journaux arabes et je travaille actuellement pour le journal saoudien AlSharq.
Parallèlement, je me suis mis à réaliser des sujets liés aux impacts sociaux du printemps arabe, notamment dans ma ville natale, Gafsa, ou le chômage et la pauvreté demeurent particulièrement important.
Aujourd'hui je voudrais aller plus loin dans ma démarche photographique afin de réaliser des reportages de fond et donner ainsi une vision personnelle et intime de la société dans laquelle je vis.