Jean-Bernard Barsamian

Jean-bernard Barsamian

(Professionnel) #Photographe #Reportage
Jean-Bernard Barsamian est né en 1971 en région
parisienne. Il passe son enfance au milieu des cartons de déménagement
qui finissent par s’échouer dans le Morbihan. Dans ce remue
ménage, un jour, sa salle de bain prend des allures de labo photo. Et,
c’est entre les bulles de savon et les effluves du révélateur que jaillit la
passion. Sans doute aussi l’héritage immatériel d’une lignée d’aïeux
exaltés.
A 7 ans, il déclenche son premier Instamatic offert par son père artisan
photographe et artiste peintre. Pour lui, les vacances d’été s’organisent
en camps de fouilles archéologiques avec son oncle professeur
d’histoire. A 10 ans Jean-Bernard tient là sont premier sujet de «reportage
» avec son premier réflex prêté pour l’occasion. A l’adolescence, le
goût de l’image s’affirme mais loin de l’école de photographie de ses
rêves.
Autodidacte, c’est en 2000 que Jean-Bernard décroche son premier job
dans l’image. Responsable de la photographie dans une société de production
durant 6 ans, il se forge une solide et riche expérience. Il couvre
l’actualité de son département, qu’il s’agisse d’événements institutionnels,
de politique, de sport et de spectacle. L’école sur le tas.
En 2006, il se sent prêt pour donner un nouvel élan à sa passion et
devient photographe indépendant. Il crée la photothèque du Génopole
d’Evry, collabore avec Easyvoyage pour réaliser les book hôteliers à
l’étranger, poursuit les campagnes politiques, les reportages institutionnels
et répond à un carnet d’adresses pour des reportages événementiels.
En 2009, devenir père nécessite quelques garanties sur l’avenir, il intègre
alors les Archives départementales des Yvelines. Son travail de
photographe s’ouvre sur d’autres aspects : la numérisation et la prise
de vue studio et en extérieur.
Parallèlement, il continue, pour
son propre compte, à couvrir
des événements sportifs notamment
dans le domaine du motonautisme
(24 heures de Rouen,
Championnat du monde de Chalon
sur Saône, 25 heures de SPA Francorchamps en Belgique...), mais
aussi les Mongolfiades, (Festival d’Aras), des spectacles de compagnies
de danses orientales, des festivals de jazz, des concerts et initie
des travaux plus personnels (notamment autour du Graff)... Il publie
dans l’express, dans des revues spécialisées, ses photos font l’ affiche
d’événements, la couverture de livre...
Pour Jean-Bernard, s’exprimer par l'image est primordial. Véhiculer
ses émotions informer, témoigner, créer, faire voyager, Jean Bernard
s’inscrit dans la justesse, la simplicité et l’humilité du regard, fidèle à
l’homme discret et sensible qu’il est.
Son univers photographique s’arrête notamment sur des photojournalistes
de guerre tels que Robert Capa et James Nachtwey pour leur
proximité des sujets et leurs témoignages au péril de leur vie.
Les noirs et blancs profonds de Jeanlou Sief, et «Les absences du photographe
» de Raymond Depardon ou encore les «Vaches» de Thierry
Des Ouches font aussi parti de son spectre artistique.
Depuis 3 ans, en fil rouge de son quotidien, Jean-Bernard s’est pris au
jeu des instants volés dans son RER qu’il fréquente inlassablement «3
heures par jour, 15 heures par semaines, 60 heures par mois, si tout
va bien ...» Des jambes croisées, des rails à vif, des tags, des lumières,
des brouillards, des mots d’amour, des lectures abandonnées, des foules,
des solitudes, des rêveries, des mains affairées, des corps mêlés,
des quais désertés, des reflets... Il habite des reflets intarissables intimement
poétiques de vies qui ne le sont pas toujours.
Jean-Bernard, c’est aussi cet attachement à l’Arménie. Le sujet lui va
bien et ses clichés N&B de Gyumri bouleversent et piquent l’épiderme.