Festivals du 26/05/2016 au 19/06/2016 Terminé
Maison du patrimoine - La Cadière d'Azur 155 avenue Jansoulin 83 740 La Cadière d’Azur France
Maison du patrimoine - La Cadière d'AzurMaison du patrimoine - La Cadière d'Azur 155 avenue Jansoulin 83 740 La Cadière d’Azur France
26 mai - 19 juin
mardi - vendredi 10h-12h / 14h-17h
http://www.festivalphotomed.com/fr/programmation
Eric Bourret, paysages archéologiques
Quand on demande à Eric Bourret où il vit, il répond à la Ciotat, dans les Alpes, en Himalaya. Il part en solitaire, depuis vingt-cinq ans, marcher des jours entiers à la recherche de lui-même. "Paysages archéologique" présentera ses premiers voyages sur les sites archéologiques du Moyen Orient dont la plupart sont aujourd’hui détruits ou inaccessibles. Ce témoignage nous renvoie aux réalités des drames contemporains et permet d’évoquer la mémoire de khaled al-assaad, directeur des musées et des antiquités de Palmyre sauvagement torturé et assassiné l’an passé.
Cette exposition renvoie à l’histoire de la photographie qui, dès la fin du 19ème siècle s’est développée dans ces pays de haute lumière, ayant un rôle actif de témoignage pour documenter et authentifier les découvertes archéologiques.
La photographie d’Eric Bourret n’est pas documentaire, elle est une recherche esthétique qui confère à l’objet une vibration personnelle, comme le théorisa Roland Barthes. Ici les cadrages sont subjectifs, les détails, amoureux, plus qu’authentiques.
Comme il le dit lui-même, « la photographie retranscrit les flux qui animent le paysage comme ceux qui animent notre propre corps.» Cette inscription de soi-même, toute contemporaine, dans son environnement, fait référence à la philosophie platonicienne, s’éloignant des valeurs humanistes qui nous accompagnent depuis la renaissance.
Ce premier travail de cinq années, a permis à eric bourret de trouver sa voie et affirmer son style photographique. Il s’éloigne de la représentation pour créer une relation osmotique au paysage, sa photographie se faisant abstraite et plasticienne.
Philippe Sérénon, mars 2016
Photomed, Sanary