Mercredi 30 Septembre 2015 11:11:15 par Myriam Boudjemia dans Expositions Festivals

Depuis 2005, cette manifestation biennale organisée par la bibliothèque Château d’Eau et la Mairie du 10e anime l’arrondissement. Pendant un mois et demi, les visiteurs peuvent profiter gratuitement de plus de 90 expositions, d’animations et de rencontres-débats autour de la photographie. Autant d’occasions pour le public, les photographes professionnels et amateurs de se rencontrer et d‘échanger.

Diversité et richesse photographique du 10e

Les Rencontres Photographiques sont l’occasion pour l’arrondissement de valoriser sa créativité et son vivier d’artistes. Chaque photographe, professionnel ou non, trouve ici l’opportunité de présenter son travail dans des lieux aussi classiques qu’inattendus : de la galerie d’art à la librairie en passant par les cafés et boutiques. Cette édition 2015 vous réserve bien des surprises avec entre autre des ateliers créatifs, une exposition au cinéma Le Louxor, ou encore un parcours de « street-art » photographique permettant une découverte ludique du quartier.

Les temps forts de cette nouvelle édition

Les 67 lieux d’exposition participants, ainsi que la centaine d’artistes photographes de cette 6e édition sont à l'image de ce quartier : ouverts, dynamiques, et très divers. Chaque lieu a ainsi trouvé, parmi tous les participants des Rencontres, un photographe, un œil, une identité pouvant mettre en valeur l'esprit de son lieu, et offrant un regard singulier sur le monde d'aujourd'hui. Les promeneurs curieux pourront aussi se laisser surprendre par le projet Résonance 10, proposant de nombreuses installations de photographies réparties dans les rues de l'arrondissement, et ce pendant toute la durée des Rencontres. La Gare de l'Est, lieu incontournable de l'arrondissement, proposera à nouveau une sélection de photographes qui exposeront sur ses grilles de grands formats traitant de la ville en mouvement.


Antoine d'Agata, parrain d'exception

« Antoine d’Agata veut dissiper un malentendu, briser la caricature dans laquelle il se dit enfermé. Il n’est pas que le bad boy destroy de l’errance par les nuits, les ports, les bordels, la défonce. Il n’est pas que le junkie drapé dans un romantisme noir. Il n’est pas que l’héritier d’Anders Petersen et de Daido Moryama. Il ne veut plus être confondu avec A., son double, pourtant créé par lui-même à des fins autofictionnelles. »

Magali Jauffret, journaliste à L'Humanité