© Alain Zimeray
L'éternité touche à « l'immense été des choses humaines » (Aragon).
C'est la nature même de la photographie qui oblige à une réflexion sur le temps ; à travers cette exposition, Alain Zimeray nous convie ainsi à partager son regard sur l'éternité.
L'éternel féminin.
Les femmes qui composent la galerie des Madones du XXIème siècle, les Parisiennes dont il photographie les jambes, les touristes ou bien les Vénitiennes à Venise, sont une part de l'éternité humaine.
La femme porte le renouvellement de l'espèce, elle fascine, elle attire, elle est convoitée, violentée, elle effraye aussi, elle déchaîne les passions, souvent.
© Alain Zimeray
Fascination obsessionnelle dont l'artiste tente de se délivrer en photographiant, nous ouvrant à la sensualité de ses clichés.
Fragile, à tort considérée comme le « sexe faible », elle demeure mystérieuse.
Villes éternelles
Choix tout à fait symboliques de Venise et de Paris. Venise où il respire, Paris où il vit.
Mystères derrière les façades décrépies par les éléments où l'ombre s'avance masquée dans la brume hivernale.
Venise, de haut, fait songer à une femme, l'eau la baignant étant le masculin. Et lors de l'Acqua Alta, l'homme prend la femme dans ses bras et l'enlace.
Hauteur humaine, éternité toute relative car ce que l'homme a fait, l'homme ne le défait-il pas ?
© Alain Zimeray