© Stan Guigui
Agence VU Hôtel Paul Delaroche 58 rue saint lazare 75009 Paris France
Dans le cadre de PARIS PHOTO 2013 Galerie Particulière (stand n° A44) Vente exceptionnelle de l'ouvrage
Exposition du 14 au 17 novembre 2013 Rencontre-signature 14 novembre 2013 - 17h
« L’objectif de cette séance était de mettre en majesté ceux que l’on ne considère plus comme des êtres humains mais comme des déchets de la société : rendre un hommage aux hommes de la rue, les «réhumaniser» aux yeux des gens, mettre en valeur leurs personalités à travers leurs looks déglingués.» – Stanislas Guigui
« Stanislas Guigui est un fauteur de troubles. Regarder ses photos c’est voir quelque chose de différent de ce qui nous est proposé. Il nous confronte à une réalité qui semble tout droit sortie d’une fiction inventée pour faire peur, un avant-goût d’Apocalypse. Sous la protection d’un chef de gang, Stanislas Guigui a réussi à s’intégrer dans cette faune de marginaux où il a pu travailler en profondeur pour nous ramener un puissant et terrible document, toutefois non dénué de tendresse. »
Introduction de Michel Philippot (Extrait)
Nulle part on ne voit mieux qu’ici combien est difficile la relation entre l’empathie et la photo- graphie. Nous sommes au bout du témoignage, au bout de la morale. Le moment est venu où les misérables se jouent de l’appareil et de son opérateur. Sans illusions, sans réel espoir, ils se montrent, s’exhibent même, dans l’attente d’une dignité retrouvée. Car derrière ce mur, où ils nous savent autour, ils nous envoient ces images silencieuses, arrachées au destin et volées à la mort.
Texte de François Cheval (Extrait)
STANISLAS GUIGUI
Né à Paris en 1969. Plus particulièrement intéressé par les sujets de société comme l’exclusion et la marginalité, il construit depuis 1996 un travail photographique où son regard n’est jamais moralisateur mais interroge notre capacité d’indignation face aux injustices. Après avoir vécu plusieurs années en Colombie, son travail sur le Cartucho a été récompensé en 2006 au Festival PhotoEspana. Aujourd’hui installé à Marseille, il a choisi de documenter les quartiers sensibles de la ville et travaille également sur un parcours photographique aux États-Unis.